Vie des institutions : l’Ordre des architectes du Congo célèbre son 26e anniversaireJeudi 26 Avril 2018 - 12:15 Créée par la loi n° 013/92 du 29 avril 1992, la structure dont le but est d’organiser, de promouvoir la profession et d’en contrôler l’exercice totalise cette année ses vingt-six ans d’existence. Une occasion pour le bureau actuel dirigé par Antoine-Beli Bokolojoué de faire le bilan à mi-parcours de la présente mandature. L'Ordre des architectes du Congo (OAC) qui est déjà dans la fièvre de la célébration de son 26e anniversaire se porte bien, selon ses animateurs. En effet, l'OAC a participé, dans le cadre de l’exercice de la profession, avec le ministère de la Construction, de l’urbanisme et de l’habitat, à l’élaboration d’une nouvelle loi sur l’architecture et l’exercice de la profession d’architecte, modifiant et complétant la loi 013/92 du 29 avril 1992 portant création de cette institution. Cette loi qui intègre en même temps l’exercice de la profession et son organisation est jugée impérieuse pour cette structure. Ainsi, des décrets et des arrêtés ministériels sur le barème des honoraires et le contrat d’architecte devraient compléter ce texte. « Plusieurs autres actions ont été menées sur le plan interne. Le conseil national a entrepris un travail pour revoir nos textes car, certains de ces textes ne sont plus adaptés à la situation présente. Le conseil national a mis en place l’assurance architecte obligatoire avec l’assureur national qui est l’Assurance et réassurance du Congo. La liste des actions n’est pas exhaustive », a indiqué Antoine-Beli Bokolojoué, précisant que l’ordre est auprès des institutions nationales le conseiller technique et esthétique concourant à améliorer la qualité du domaine bâti. Définir le statut des architectes à la Fonction publique En vingt-six ans d’existence, l’OAC, une institution consultative de l’Etat (corps constitué), ne dispose pas d’un siège digne de son nom, à en croire ses dirigeants. C’est ainsi qu’ils sollicitent auprès des autorités, notamment du Premier ministre, chef du gouvernement, l’opportunité de disposer d’un espace bâti qui servira de repère et instrument de promotion, pour l’image de leur institution. L’autre doléance de l’OAC consiste à l’élaboration d’un projet de loi sur l’architecture et ses textes d’application. D’après des informations recueillies, cette loi qui devait être transmise depuis pour la saisine du Conseil des ministres a été mise à jour conformément aux dispositions du décret portant nomination des membres du gouvernement. L’intervention du gouvernement pour diligenter la publication de ce décret et ses textes d’application sera donc la bienvenue. L’autre combat que mène l’OAC est relatif à la place et au statut des architectes dans la Fonction publique. « Les architectes fonctionnaires membres de l’OAC n’ont aucun statut en tant que corps de métier dans le registre de la Fonction publique. Ils sont intégrés comme ingénieur des travaux publics. Nous sollicitons aussi, à ce sujet, l’implication du Premier ministre pour réglementer le statut des architectes fonctionnaires auprès du ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat », a souligné Antoine-Beli Bokojoué. L’OAC souhaite, enfin, la tenue d’une concertation permanente dans le domaine de l’architecture, la construction, l’urbanisme et de l’habitat en sa qualité de conseiller technique et esthétique du gouvernement. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les membres de l’OAC à l’issue d’une assemblée générale/Adiac Notification:Non |