Vie associative : SOS Femmes Elikia encourage le regroupement des femmes du Kouilou en coopérative

Lundi 31 Mars 2014 - 17:58

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En vue d’apporter son soutien aux femmes rurales des villages Louvoulou et Doumanga dans le département du Kouilou, l’association SOS Femmes Elikia/bureau de Pointe-Noire, a effectué une visite, le 30 mars, dans le département, pour s’enquérir de leurs doléances

À Louvoulou comme à Doumanga, à près de 80 km de Pointe-Noire, la délégation conduite par le directeur départemental de la promotion de la femme du Kouilou, Eusèbe Dzalamou, conseiller de l’association, a eu des échanges avec les groupements des femmes rurales pour expliquer les objectifs de cette association apolitique et d’écouter leurs difficultés.

Créée par Annie Ndenguet en 1997, SOS Femmes Elikia a pour objectifs : de contribuer à la formation des jeunes filles en petits métiers tels que la coiffure, la couture la conduite, la fabrication des savons, l’hôtellerie ; et d'assister les femmes qui sont regroupées en coopérative a expliqué Marie Eboundit, présidente de SOS Femmes Elikia de Pointe-Noire. « La femme doit apprendre à être autonome et ne pas dépendre totalement de son mari », a ajouté sa secrétaire.

Pour cette visite de prise de contact et d’échange avec les femmes rurales, la délégation de Pointe-Noire a apporté un don symbolique aux deux groupements. Celui-ci était composé de vêtements (hommes/femmes), de couvertures et de chaussures. « La présidente nationale, Annie Ndenguet, a fait ce geste aux groupements pour leurs permettre de clôturer le mois de mars en beauté », a indiqué Marie Eboundit qui a déjà mené ce travail à Billala, à Malélé, à Pounga et à Kikatanga. Elle a également exprimé le souhait de mettre en place les antennes de l’association dans les deux villages.

La nouvelle a été favorablement accueillie par les femmes qui ont affirmé leur volonté de travailler en coopérative, avant de présenter leurs doléances. « Nous, les femmes de Louvoulou, remercions sincèrement maman Annie pour ce geste. Nous lui sommes reconnaissantes et attendons encore beaucoup d’elle pour développer nos cultures de manioc, de bananes et de patates. Pour ce faire, nous avons besoin de houes et de machettes pour le travail en coopérative. C’est pourquoi j’appelle mes consœurs à être unies pour développer notre village », a déclaré Ndembi Pierrette Valérie, présidente du groupement des femmes de Louvoulou.

De son côté, la présidente du « Groupement pré-coopérative Mioko Mu Ntoto MMT » du village de Doumanga, Blanche Ngoma, a indiqué : « Nous sommes contentes de cette donation. Car nous avons besoin des outils de travail pour accroître nos champs. Nous avons déjà un hectare de champs de manioc et bientôt deux hectares de bananes. Nous comptons sur SOS Femmes Elikia pour aller de l’avant. »

Le conseiller de la présidente nationale de l’association Lazard et la délégation de Pointe-Noire, ont promis de transmettre les doléances des groupements auprès de la présidente pour d’éventuelles solutions. « Nous avons également fait des propositions sur la formation des jeunes filles en couture, coiffure restauration, nous allons les aider car nous sommes ici pour ça. Nous allons poursuivre cette opération dans d’autres villages », a renchéri Marie Eboundit.

Cependant, dans la perspective de la mise en place de l’antenne de l’association à Doumanga, les femmes ont montré leur enthousiasme. Séance tenante, la présidente de cette antenne a été désignée : il s’agit de Marienne Kokolo, sœur ainée du chef de village.

charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

Marie Eboundit remet un échantillon du don à Blanche Ngoma "crédit photo adiac"