Vie associative : Les épouses des officiers de la police disposées à encadrer les femmes

Lundi 27 Mars 2017 - 18:00

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A l’occasion de la célébration de leur 15ème anniversaire, la Mutuelle des épouses des officiers de la Police (MEOP) a animé le 25 mars à Brazzaville une causerie-débat sur « les droits et libertés de la femme » et « la santé de la reproduction », deux thèmes jugés importants, à en croire les organisatrices de la cérémonie.

« Le choix de cette thématique est motivé par les comportements dégradants et humiliants dont sont souvent victimes certaines femmes. C’est pourquoi, nous osons espérer que cette séance vient à point nommé pour nous sortir de l’ignorance », a déclaré Annie Ndengué, présidente de cette structure dans son mot de circonstance.

La présidente de la MEOP a déploré qu' il n’est pas rare de voir aujourd’hui dans nos sociétés, des femmes abandonnées à leur triste sort après la disparition de leurs époux, alors qu'elles devaient bénéficier de leurs droits et libertés,

De même, de nombreuses femmes sont laissées pour compte après une longue vie maritale sans dommages et intérêts. Devant ces situations humiliantes, la femme se voit obligée de mener une vie de débauche comme moyen de survie et d’offrir à sa progéniture une éducation requise.

 L’ignorance des droits ainsi que la superstition en milieu féminin constituent encore une barrière à l’éveil de la conscience collective de la femme, pour mettre un terme à ces situations malheureuses, a renchéri Annie Ndengue.

« Il est donc impérieux d’informer régulièrement la femme sur ses droits afin qu’elle s’en approprie et qu’elle soit à mesure d’exprimer sa liberté en tant que personne humaine qui mérite respect et considération », a-t-elle signifié, avant de rappeler que la femme congolaise dispose de plusieurs atouts dans son émancipation.  A cet effet, elle a besoin d’un encadrement meilleur pour marquer ses pas vers le développement.

 Pour sa part, la directrice générale de l’intégration de la femme au développement, Arlette Raymonde Bakou a rappelé à la lumière de la déclaration universelle des droits de l’homme et d’autres traités que tout individu a droit à la vie, la liberté et la sûreté de sa personne.

La femme a aussi droit à la liberté d’expression, de ne pas être tenue en esclavage, d'avoir un procès équitable, l’égalité devant la loi, la liberté de circulation, une nationalité, se marier et former un foyer, un travail, un salaire égal pour un travail égal. « Les droits des femmes sont-ils théoriques ou réels, réclamés pour les femmes et les filles dans de nombreuses sociétés à travers le monde ? », s'est-elle interrogée.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Photo : une vue des femmes de la MEOP

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