Vie Associative : l’AIDD présente les chances d’employabilités aux jeunes

Dimanche 3 Janvier 2016 - 16:00

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L’Association initiative d’aide au développement (AIDD) a organisé avec faste, le 29 décembre à Brazzaville, la 8ème édition du salon d’entreprise autour de la thématique : « l’éducation un précurseur économique ».

L’objectif affiché a consisté à harmoniser et améliorer la communication du couple entreprises/employeurs auprès des candidats recherchant les métiers, les stages d’emploi, la formation et l’évolution professionnelles.

À travers cette édition, l’AIDD se veut être une force de proposition pour valoriser les entreprises auprès du grand public et des partenaires.

« Comme toujours, les pays espèrent à la jeunesse pour leur développement. Le développement passe d’abord par l’éducation et l’orientation. Les deux concepts précités font la réussite d’un chef d’entreprise. Toutefois, la meilleure organisation d’une entreprise génère un développement. Donc, les jeunes vont venir acquérir les conseils car étant de futurs salariés, ils doivent aussi apprendre comment travailler dans une entreprise privée » a indiqué Guylaine Ondzé Mbani, présidente de l’AIDD.     

Le cadre réservé a été un lieu d’échange et d’information pour tous créateurs et futurs dirigeants d’entreprise ayant un véritable besoin de se fédérer en réseaux sociaux, sectoriels ou géographiques. C’est autour de différents pôles que les débats et échanges thématiques étaient focalisés pour faire connaitre la diversité, les caractéristiques et perspectives de l’employabilité des jeunes.

Plusieurs exposés ont été faits pour permettre aux jeunes élèves à découvrir les notions de la vie active et aider les personnes à la recherche d’emplois à trouver des postes correspondant à leurs attentes.

C’est finalement autour du pôle éducation-emploi, qui a attiré plus d’attention que, les universitaires et les responsables d’entreprises ont fait plusieurs propositions : la professionnalisation des formations universitaires, l’initiation des tout-petits à la langue anglaise et à l’outil informatique dès l’école primaire.  

« L’anglais et l’informatique sont favorables à l’ouverture des portes de l’emploi des jeunes. Il faudrait qu’on commence par l’informatisation de nos écoles en offrant par exemple les ardoises informatisées selon les niveaux des élèves. Il faut aussi reformer les écoles privées » a proposé Scholastique Dianzinga, historienne à l’université Marien Ngouabi.

Au sujet des formations universitaires dans les instituts privés du Congo, les universitaires et les responsables d’entreprises ont souhaité que l’Etat subventionne ces écoles de formation et leur impose un rigoureux cahier de charges.

Selon eux, ce sévère cahier de charges devrait prendre en compte : le rythme des enseignements, le volume horaire, les cours pratiques dans les laboratoires, les commissions d’homologation et de validation des diplômes, les rythmes d’évaluation des unités de valeur, la rigueur de l’assurance  qualité, la paie des enseignants et éviter la massification des effectifs d’étudiants.

Rappelons que l’Association initiative d’aide au développement organise depuis 2008 les éditions du salon d’entreprise.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-Madame Guylaine Ondzé Mbani, présidente de l’AIDD en train d'expliquer le bien fondé de ladite rencontre 2-L'historienne Scholastique Dianzinga repondant aux nombreuses questions posées

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