Vie associative : la Caresco, 15 ans déjà

À cette occasion, le président de la Caresco, Yves Bernard Mahoungou Massila a déclaré que « tout domaine d’activité ne peut rester stationnaire surtout dans une nouvelle République qui se veut émergente. Il nous faut en même temps, une société civile émergente conforme à la nouvelle loi fondamentale. Ce qui impose aussi la problématique de la mise en œuvre des compétences 2015 qui orienteraient l’élection présidentielle ».

Au total 46 membres de cette plateforme associative ont reçu des distinctions honorifiques décernées par le président de la République. Au nombre desquels : Justin Koumba et Christian Grégoire Epouma décorés respectivement commandeur dans l’ordre du mérite congolais et commandeur dans l’ordre national de la paix. Au reste, 44 se sont vus attribuer le titre d’officier dans l’ordre du dévouement et, officier dans l’ordre national de la paix.

Pour le président d’honneur de la Caresco Justin Koumba, la « démocratie » et la « liberté » marquent les avancées enregistrées au cours du parcours de la Caresco. « Aujourd’hui ce précieux acquis du processus de démocratisation fait du Congo un espace largement ouvert, où le mouvement associatif prend de l’ampleur chaque jour qui passe. Cette évolution positive est à la fois l’expression citoyenne de la démocratie participative et la volonté manifeste de chacun et de tous. Placé à l’abri de l’influence de l’Etat et des partis politiques qui, au sein de leurs organisations de proximité réfléchissent, agissent. La société civile milite pour l’amélioration qualitative des conditions de vie des populations », a déclaré Justin Koumba.

Pour rappel, la Caresco a été créée à l'issue des états généraux de la société civile congolaise tenue à Brazzaville en 2002. Cette plateforme est le porte-voix des sans voix. De manière générale, a insisté Justin Koumba, la société civile aide à une meilleure prise en compte par les décideurs de ses aspirations prioritaires. « À ce titre, elle est un partenaire privilégié des pouvoirs publics. Dans le contexte actuel, la société civile congolaise a aux côtés de l’Etat un grand rôle à jouer dans le cadre de la reconstruction de la nation. Toutefois on doit reconnaitre que l’état des lieux de la société civile congolaise exige constamment de ses acteurs, une réelle prise de conscience. Il s’agit pour nous tous, de plaider progressivement pour la nécessaire mutation de ce statu quo afin que prenne corps dans l’espace congolais, une société civile digne, efficace, dotée de tous les attributs inhérents à sa vocation originelle », a conclu le président d'honneur.