Vatican : le Burundi et le Saint-Siège ont ratifié leur accord de coopération

Le Burundi a lui aussi signé l’accord de coopération avec le Vatican. Son Parlement a ratifié l’accord-cadre qui date de novembre 2012. Le 28 février dernier, à Bujumbura, les deux parties ont procédé à l’échange des instruments de ratification de cet accord. Le nonce apostolique au Burundi, Mgr Franco Coppola, y représentait le Saint-Siège, tandis que c’est Laurent Kavakure, ministre des Affaires étrangères, qui a paraphé le document au nom de l’État.

Comme tous les accords de ce genre, celui-ci définit et garantit le statut juridique de l’Église catholique au Burundi et les règles de son fonctionnement dans divers domaines, tels que les mariages religieux, les lieux de culte, les institutions catholiques et les activités d’assistance et de charité de l’Église. Le document souligne que chacun, dans sa sphère bien reconnue d’influence, œuvrera au bien de tous les Burundais et de tout le Burundi.

Pays fortement catholique, le Burundi entre dans la liste des nombreux États africains qui ont décidé de placer dans un cadre juridique reconnu les rapports avec l’Église catholique, communauté de croyants représentée par l’État de la Cité du Vatican. Du Maroc au Sénégal ou au Cap-Vert, ces États africains sont nombreux sur le continent à avoir signé ce type d’accord qui précise, comme son intitulé l’indique, dans quel cadre l’Église catholique peut exercer son activité dans un État souverain.

Entre l’année dernière et le début de cette année, plusieurs États de la sous-région d’Afrique centrale reconnaissants à l’Église pour sa forte contribution sociale dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et des soins de santé notamment, ont souscrit à cette démarche. Le Gabon fut le premier d’entre eux. Ont suivi le Cameroun, le Tchad et, avant le Burundi, la République de Guinée Équatoriale.