Université Marien-Ngouabi : le problème des inégalités entre les hommes et les femmes au cœur d’un débat

Mercredi 9 Mars 2016 - 18:30

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À l’occasion de la cent sixième journée internationale de la femme célébrée le 8 mars comme chaque année, l’Université Marien-Ngouabi a organisé, le 9 mars dans l’amphithéâtre Ndinga Oba à Brazzaville, sous le patronage de son recteur, Paul Louzolo Kimbembe, une conférence-débat sur la situation de la femme au sein de cette institution.

L’objectif fondamental était d’en débattre avec les actrices du secteur afin d’en dégager les perspectives pour les futures victoires dans leur lutte.

Dans son mot de circonstance, le recteur de l’Université Marien-Ngouabi, Paul Louzolo Kimbembe, a souligné l’apport des femmes au sein de cette université, témoignant de leur contribution au développement de l’institution. « Aujourd’hui, a-t-il relevé, l’Université Marien-Ngouabi, est très fière de compter parmi ses travailleurs de nombreuses femmes. En effet, sur 1338 agents – 418 sont des femmes – soit un peu plus de 31% des effectifs globaux. Dans le corps enseignant les effectifs féminins sont très faibles- quatre professeurs titulaires sur 37, etc. ».

Dans les longs exposés précédant le jeu des questions-réponses, et de façon ramassée, deux intervenants ont présenté chacun son thème et fait une projection sur le domaine pour combler d’éventuels manquements relevés dans le secteur, surtout en matière de parité pour réduire les inégalités. Il s’agissait, tour à tour, du directeur général de l’Institut supérieur de gestion, Hyacinthe Fylla Defoundoux et de Madame le professeur Judith Nsondé Malanda.

La première prise de parole était celle du professeur Judith Nsondé Malanda, qui, dans son exposé, a édifié l’auditoire sur les dangers réels des cancers au Congo et mis en exergue ses conséquences physiques, sociales et économiques. Sa thématique choisie était « Nous pouvons prévenir ; je peux ». D’après la conférencière, les statistiques montrent que le cancer du sein est le plus répandue au Congo. Il est lié aux facteurs endogènes (internes) et exogènes (externes) liés à l’environnement ; facteurs chimiques : le tabac lorsqu’il est associé à l’alcoolisme, devient un couple destructeur. Que faire ? Facteurs de risque (prévention primaire), etc.

Hyacinthe Fylla Defoundoux, a fait un bref rapport sur les inégalités au Congo. Il ressort des enquêtes réalisées en 2015 que les femmes sont plus nombreuses que les hommes au Congo. Ainsi, au niveau de l’Université Marien Ngouabi, 48% des acteurs sont des femmes (…).

Cette rencontre a permis de faire le point sur cette situation. Elle a été aussi l’occasion pour les participantes d’entendre de vive voix les avancées significatives faites par le gouvernement. Au Congo les femmes sont plus libres que dans certains pays. « La question est de savoir comment franchir le pas pour aller vers la parité à l’université Marien-Ngouabi », s’est interrogé l’orateur.

Guillaume Ondzé

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