Union africaine : « Le terrorisme entrave la libre circulation des personnes et des biens »

Samedi 27 Janvier 2018 - 12:00

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Le constat est de la commissaire de l'UA aux Affaires juridiques, Samata Cessouma Minata, qui l'a indiqué le 26 janvier, à Addis-Abeba.

« Le terrorisme rend les pays plus réticents à l'idée d'autoriser la libre circulation des personnes et des marchandises au travers de leurs frontières. La question du terrorisme ne peut pas être affrontée par l'Afrique seule, elle n'épargne pas les pays petits ou grands et ce problème est de plus en plus grave », a indiqué Samata Cessouma Minata, citant l'exemple d'un attentat à la mine terrestre qui a fait vingt-quatre morts, le 25 janvier, au Mali, et dont les victimes étaient des ressortissants du Mali ou du Burkina Faso.

« Nous n'avons pas le choix, pour être un continent prospère nous avons besoin d'un mécanisme permettant la libre circulation des personnes, mais nous avons besoin d'une bonne sécurité pour empêcher les terroristes de planifier des attentats transfrontaliers », a-t-elle ajouté.

La question du terrorisme survient alors que l’Union africaine (UA) se prépare à lancer trois projets phares pour accélérer l'intégration continentale à l'occasion de son 30e sommet qui s'achèvera le 29 janvier. Ces trois projets sont la Zone de libre-échange continentale, la libre circulation des personnes et des biens, et la mise en œuvre de la décision de Yamoussoukro sur le marché unique et la libéralisation des transports aériens en Afrique.

Josiane Mambou Loukoula

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