![]() Unicef : le manque d’hygiène risque de compromettre le nouveau programme de développementSamedi 17 Octobre 2015 - 14:00 Quoiqu'il y ait les preuves de ses bienfaits pour la santé des enfants, indique un communiqué de l’Unicef, le lavage des mains avec du savon se situe à un niveau dangereusement faible dans de nombreux pays. « C’est dans les pays à faible revenu que les taux de lavage des mains sont les plus faibles». Pour l’Unicef, les améliorations en matière d’hygiène doivent compléter l’accès à l’eau et à l’assainissement, faute de quoi les enfants continueront d’être victimes de maladies facilement évitables comme la diarrhée. Le Responsable international des programmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène de l’Unicef, Sanjay Wijesekera, pense qu’avec l’eau potable et l’accès à des toilettes; l’hygiène, en particulier le lavage des mains avec du savon, est le troisième pilier qui soutient l’Objectif pour l’eau et l’assainissement. «De la naissance – quand les mains non lavées des accoucheuses peuvent transmettre des agents pathogènes dangereux - à la petite enfance, à l’école et au-delà, le lavage des mains est essentiel pour la santé des enfants. Il s’agit d’une des interventions les moins chères, les plus simples et les plus efficaces en matière de santé dont nous disposons», laisse-t-il entendre. L’Afrique subsaharienne, la région qui affiche les taux de mortalité de l’enfant les plus élevés du monde, a également des taux de lavage des mains particulièrement faibles. Le dernier rapport de l’Unicef et de l’OMS affirme que dans trente-huit pays de la région pour lesquels des données sont disponibles, les taux se situent, au mieux, à 50 %. Même les établissements de soins manquent souvent d’endroits réservés au lavage des mains. Dans la région Afrique de l’OMS, environ 42 % d’entre eux ne disposent pas de point d’eau dans un rayon de 500 m. Parallèlement, selon les dernières estimations de l’ONU, plus de huit cents de quelque mille quatre cents décès d’enfants provoqués chaque jour par la diarrhée peuvent être attribués à des services d’eau, d’assainissement ou d’hygiène défaillants. Durant le premier mois de leur vie, les enfants en bas âge sont particulièrement vulnérables aux maladies transmises par des mains qui n’ont pas été lavées. Aline Nzuzi Notification:Non |