Unesco : un second mandat pour la directrice générale sortante

Irina Bokova  a affronté deux autres candidats : l’ambassadeur de Djibouti en France, Rachad Farah, 63 ans (qui a eu le soutien de l’Union africaine et de la Ligue arabe), et l’universitaire franco-libanais Joseph Maïla, 64 ans.

À l’issue du premier tour de scrutin, la présidente du conseil exécutif de l’Unesco, Alissandra Cummins, a annoncé : « Ayant obtenu une majorité des votes exprimés, Irina Bokova a été proposée pour un deuxième mandat comme directrice générale de l'Unesco. J'adresse toutes mes félicitations à Irina Bokova et j'exprime toute ma reconnaissance aux autres candidats. » Cette proposition du conseil exécutif de l’Unesco sera soumise le 12 novembre à l’approbation de la conférence générale de l’Unesco qui rassemble les représentants des 195 membres de l’organisation.

Irina Bokova est née à Sofia, en Bulgarie, en 1952. Elle a grandi au sein de la nomenklatura communiste bulgare (son père dirigeait le principal journal du régime). Elle a étudié à Moscou, puis aux États-Unis avant d’entrer en politique et de militer pour l’adhésion de son pays à l’UE et à l’Otan. Elle a été ambassadrice de Bulgarie en France et déléguée permanente auprès de l’Unesco. Diplomate de carrière et membre du Parlement de la République de Bulgarie, elle a également été vice-ministre des Affaires étrangères et ministre des Affaires étrangères de Bulgarie. Élue directrice générale de l’Unesco en octobre 2009, elle est la première femme à occuper ce poste.

Hormis un Mexicain, un Sénégalais et un Japonais, l’Unesco a été dirigée par deux Américains et cinq Européens.