Transports en commun : la tenue vestimentaire des chauffeurs semble être oubliée

Le port de la tenue va permettre non seulement aux autorités locales d’identifier sans problème les chauffeurs de transport en commun et ceux des véhicules utilitaires mais également de faire face aux  problèmes d’insécurité, en l’occurrence les braquages qui se font à l’aide de véhicules de transport en commun. C'est pour cela, au cours de cette rencontre, Roland Bouiti-Viaudo avait déclaré : « Il s’agit pour nous d’éviter la confusion entre les chauffeurs de transport en commun et ceux qui ont des véhicules utilitaires, qui ne font pas le transport en commun. Nous avons à cœur ce problème de sécurité parce qu’au moment où nous prenons cette délibération, dans la ville, il y a une forte insécurité. Des braquages se font à l’aide de véhicules de transport en commun, particulièrement des taxis. C’est donc pour prévenir cela que nous avons souhaité mettre en application assez rapidement cette mesure ».

En Effet, la loi sur le port de la tenue devait entrer en vigueur depuis le 15 septembre 2013, comme cela avait été annoncé. Malheureusement,  rien n’est encore fait. Et pourtant la tenue a été déjà présentée au public. C’est un pantalon bleu de nuit et une chemise jaune pour les chauffeurs, avec manches longues ou courtes, flanquées de deux poches rabats, portant sur la poche gauche un macaron ou écusson frappé d'insignes VPN, le tout soutenu par une paire de chaussures. Les contrôleurs, quant à eux, devaient se vêtir d’un pantalon bleu de nuit, d’une chemise rouge, manches longues ou courtes, deux poches avec rabats, un macaron ou écusson ayant des insignes VPN sur la poche gauche et une paire de chaussures. Le port du nœud ou d’une cravate bleue pour les chauffeurs est facultatif.