Transports en commun : la DGTT et la FE.SY.P.T.C recadrent le sens du contrôle des pièces de véhicules

Lundi 18 Juillet 2016 - 19:00

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La grogne monte chez les chauffeurs de taxi et taxi-bus suite à l’opération de contrôle des pièces de véhicules lancée par la direction générale des transports terrestres(DGTT) en accord avec la police routière, le vendredi 15 juillet. Pour apaiser le climat dans ce secteur, la DGTT  et la Fédération syndicale des professionnels de transport du Congo (FESYPTC) ont convenu le 18 juillet à Brazzaville, sur la bonne démarche à suivre.

Selon les explications données par le coordonnateur de la FESYPTC, Cyrille Dzoundou, représentant les chauffeurs, ce dernier a fait savoir que le syndicat des transporteurs, n’est pas contre le contrôle mais plutôt contre la manière dont les autorités ont procédé. Le retrait brutal des permis de conduire cartonnés roses qui doivent être être remplacés au cours de ce contrôle par des permis biométrique Cémac est l'une des mésures contestées par les chauffeurs.

« Nous ne sommes pas contre le contrôle. Nous ne nous opposons pas à l’application du décret instituant le contrôle. Mais c’est au niveau de son exécution qu’il y a eu des failles. Nous avons constaté qu’il n’y a pas eu assez de communication. Les chauffeurs ont été surpris lorsqu’on a lancé l’opération voilà pourquoi il y a eu des protestations de leur part » a-t-il dit. Et d’ajouter, « Aujourd’hui, nous sommes venus ici, pour nous convenir avec la DGTT sur la bonne démarche à suivre afin que ce contrôle puisse se faire dans de bonnes conditions »

 Le representant des chauffeurs a,  par ailleurs, évoqué la difficulté causée par les récépissés donnés aux chauffeurs le weekend.  Ceux-ci n’ont eu qu’une validité de quarante-huit heures, ce qui ne leur a pas permis de travailler normalement. Au regard de tous ces détails, les deux parties sont tombées d’accord pour élargir la validité de ce document  à quinze jours, le temps de permettre à la DGTT de mettre à jour son fichier de contrôle et aux chauffeurs de vérifier leurs noms sur les listes qui seront affichées dans les administrations concernées par ce contrôle.

Les conducteurs ayant des permis en bonne et due forme paieront la somme de huit mille francs CFA pour l’obtention du permis CEMAC. Quant aux autres ayant des permis non conformes, ils subiront un test pour déceler les vrais chauffeurs, avant de leur octroyer ces mêmes permis, a-t-il conclu.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Une vue des chauffeurs en colère dans la cour de la DGTT

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