Spécial dossier 15 août / Municipalisation Accélérée : Antoinette Sassou N’Guesso marraine des différentes éditions

Vendredi 12 Août 2016 - 13:48

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En sa qualité de Marraine des municipalisations accélérées, Antoinette Sassou N’Guesso organise depuis 2011, de nombreuses activités liées à cette initiative, parmi lesquelles, la cérémonie marquant la journée internationale de la femme dans le département choisi pour commémorer la fête de l’indépendance, les séances de vaccination, les activités liées à la lutte contre le VIH/sida, le concours de la marmite d’or, l’élection de la miss indépendance etc. A chaque célébration du 8 mars correspond un thème donné, ponctué par une marche des femmes.

Sur le sens à donner à cette mobilisation, Antoinette Sassou N’Guesso explique : « Nous voulons démontrer que les femmes sont unies et solidaires. C’est une fête que nous voulons tournante, surtout dans les départements où sont exécutés les travaux de la municipalisation accélérée. C’est une manière pour les femmes de s’exprimer dans la lutte pour réclamer leurs droits restés longtemps aux oubliettes. La journée du 8 mars s’inscrit dans la longue marche des femmes pour s’opposer à la remise en cause de leurs droits et pour conquérir l’égalité réelle entre les hommes et les femmes, facteur d’émancipation humaine ».

Parmi les thèmes choisis pour commémorer la journée Internationale de la femme, on peut citer entre autres : « l’égalité d’accès à l’éducation, à la formation, aux sciences et à la technologie, vers un travail décent pour les femmes » ; « la réduction des inégalités de genre par le développement des activités génératrices de revenus » ; « l’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour tous et toutes ».

À Madingou,

Dans le département de la Bouenza, où sont organisées cette années les festivités du 56ème anniversaire de l’indépendance, la traditionnelle marche des femmes n’a pas eu lieu au motif de l’élection présidentielle. Madingou, ville hôte, a eu tout de même le privilège d’abriter les activités relatives à la commémoration de la fête des mères, sur le thème : « femme du Congo, femme de la Bouenza, mobilisons-nous dans la marche vers le développement ».

La lutte contre le VIH/Sida

Dans les différents départements choisis pour célébrer la fête de l’indépendance, l’épouse du chef de l’Etat organise les campagnes de sensibilisation sur l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, et parfois des séances de vaccination contre le cancer du col de l’utérus.

Estimant que la réduction de nouvelles infections à VIH passe non seulement par l’information, mais aussi par l’administration aux patients d’un traitement antirétroviral précoce, Antoinette Sassou N’Guesso, offre des médicaments antirétroviraux pour soulager les malades.

A Sibiti par exemple, une ville qui a connu sa municipalisation accélérée en 2014, la première dame y a mené plusieurs activités sept mois avant la célébration de la fête de l’indépendance : dépistage volontaire, initiation des personnels de santé aux nouvelles méthodes de prise en charge, information et sensibilisation. Le vaccin contre le cancer du col de l’utérus a été également administré gratuitement dans tous les districts que compte le département de la Lékoumou.

La municipalisation accélérée a également fait bénéficier aux populations des centres des femmes et des jeunes filles dans le but de les sortir de l’ignorance et de l’exposition à toute sorte de risques, par le biais des loisirs, de l’information, de la formation, de la documentation, et enfin de la prise en charge paramédicale et psychosociale des personnes vivant avec le VIH.

Dons aux populations défavorisées

Pour soutenir les populations agricoles, la marraine des différentes municipalisations accélérées apporte son aide aux coopératives agricoles en leur offrant du matériel de tout genre lié à leurs activités. Ce geste s’inscrit dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes rurales et à l’épanouissement de la jeune fille.

En vue de permettre aux personnes vulnérables de bien profiter des différentes festivités, la marraine distribue des vivres, des kits vestimentaires et autres produits de première nécessité aux personnes du troisième âge.

Par ailleurs, la musique et la danse, l’art, la mode ou la gastronomie sont autant de domaines que soutient la première dame du Congo à la veille de la fête de l’indépendance.

Pour permettre aux Congolais de découvrir les mets des différents départements de leur pays, un concours gastronomique dénommé, « marmite d’or » est organisé à chaque édition de la municipalisation, sans oublier l’élection Miss indépendance, le défilé de mode, les compétitions de football féminin, le Nzango etc.

A l’issue de chaque compétition, les gagnantes reçoivent chacune des mains de l’épouse du chef de l’Etat plusieurs objets de valeur tels que, des congélateurs, des marmites, des pagnes et autres outils agricoles.

Les rencontres avec les Comités de suivi et la mobilisation des femmes

Les comités de suivi de la municipalisation accélérée sont mis en place quelques mois avant l’évènement. Aussi, l’épouse du chef de l’Etat organise-t-elle peu avant, des rencontres en vue d’échanger sur l’organisation des différentes cérémonies.

De l’autre côté, les femmes originaires de chaque département du pays s’organisent à leur manière en se constituant en associations. A l’instar des Femmes leaders du Pool ; de la Synergie des femmes des Plateaux et de la Dynamique des femmes de la Lékoumou, celles de la Bouenza qui se sont constituées en un organe dénommé, « Femmes déterminantes de la Bouenza » (FDB).

Au cours de ces réunions, des questions liées à l’accueil, à l’alimentation des invités et au logement sont souvent évoquées. Cette année, les femmes déterminantes de la Bouenza avaient déjà rencontré, en janvier dernier, leur marraine pour lui expliquer la manière dont elles comptent s’organiser pour la réussite de l’événement.

Depuis Ewo, Kinkala, Djambala, Sibiti, Ouesso et maintenant Madingou, l’implication de l’épouse du chef de l’Etat dans cette œuvre d’édification d’un Congo moderne est indéniable. Cela vient confirmer l’adage populaire qui dit : « derrière un grand homme se trouve une grande dame ».

Yvette Reine Nzaba

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