Société civile : les jeunes leaders d’associations, édifiés sur les conclusions de Sibiti

Au cours de cet atelier le président du Réseau Jeunesse a expliqué aux jeunes leaders d’associations les notions de  réforme institutionnelle et gouvernance électorale qui ont été au coeur des assises de Sibiti.

Invité à s’exprimer sur la gouvernance, le président de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec), Christian Grégoire Epouma, s’est apaisanti sur la définition du concept,  son historique et les autres contours.

Selon le dictionnaire des politiques, a-t-il indiqué, ce concept est défini comme un ensemble de mesures, règles, de formation et d’expériences qui permettent le bon fonctionnement d’un organe ou d’une institution publique, internationale ou privée.

En rappel, l’histoire reconnaît que l’expression  "bonne gouvernance" a été utilisée dans les décennies passées, par la Banque mondiale, comme l’une des conditions pour venir  en aide aux pays dits sous- développés. La gouvernance implique  aussi la transparence, la primauté des droits, l’équité, l’obligation de rendre compte et autres.

Les travaux de cet atelier visait également le renforcement des capacités des jeunes leaders des associations au civisme, au bon sens. les jeunes ont été invités à être de véritables défenseurs de la paix et de l’amour de la patrie.

Conscient des enjeux politiques actuels, Franck Linda Noumazalaye, a indiqué que : « Notre stratégie et votre devoir est de sensibiliser sur la culture de paix et la citoyenneté en tant que dignes fils du Congo. Entre jeunes, nous devons cultiver les vertus des valeurs de la patrie, de la tolérance et du respect du patrimoine national ».

Le Réseau Jeunesse, qui est un organe juvénile de masse à caractère social entend mener la même sensibilisation  sur l'ensemble du territoire national, dans le but entre autres de faire la promotion de l’unité, la solidarité, la lutte contre l’incivisme, le soutien des idéaux de paix et la cohésion sociale, ainsi que le soutien de l’émergence.

« En effet, l’actualité politique actuelle nous interpelle en tant que couche majoritaire de la société congolaise, qui détient pleins pouvoirs d’affirmer ou de désapprouver le fondement de la question sur le oui ou non au changement de la constitution du 20 janvier 2002, restons divergents et convergents les uns les autres » , a dit Franck Linda Noumazalaye, soulignant que la jeunesse est la couche sociale la plus dominante et leur contribution aux décisions d’intérêt national est souvent appréciée.

Tout en rappelant les jeunes à plus de responsabilité, le président du Réseau Jeunesse a déclaré  que «  nous ne pouvons pas laisser, pour une seconde fois, notre pays sombrer, tandis que ses fils et filles ne veulent plus de la guerre qui est un outil de destruction pour les uns et d’ascension pour d’autres. Le Congo demeurera désormais dans la paix et la jeunesse restera vigilante et plus que responsable ».