![]() Séisme dans les grands lacs : la rentrée scolaire compromise au Sud-KivuMardi 18 Août 2015 - 14:44 Plus de deux mille élèves vivant dans la province du Sud-Kivu risque de plus aller à l'école à cause du séisme qui s’était déclaré dans cette province. Selon un communiqué de l’ONG catholique Caritas, les conséquences de cette catastrophe naturelle sont encore perceptibles au niveau de la communauté. Cette ONG, qui a mené une évaluation auprès des lieux et personnes affectés par ce séisme qui a frappé Bukavu et certaines agglomérations voisines dans la nuit du 06 au 07 août 2015, révèle que les dégâts les plus importants ont été enregistrés au nord du territoire de Kabare où des Églises, des centres de santé, des écoles, des formations sanitaires, des presbytères et des couvents ont été endommagés. Outre des dégâts matériels importants occasionnés par ce seisme, on a déploré la mort d’un homme et plusieurs autres blessés. Faisant l’évaluation des dégâts sur l’axe nord Kavumu-Katana-Kabamba, caritas Bukavu a révélé notamment cinq écoles primaires et secondaires, quatre formations médicales, trois couvents, deux bâtiments de l’État, dont les murs ont été sérieusement ébranlés et menacent de s’écrouler à la moindre secousse. « La rentrée scolaire de septembre prochain se trouve sérieusement compromise pour plus de 2000 élèves, dont les écoles ont été endommagées », fait savoir Caritas. En ce qui concerne la population civile, onze villages ainsi que le Centre de recherche en sciences naturelles (CRSN) de Lwiro ont subi des dommages importants sur les maisons d’habitations. deux cent soixante-sept ménages se trouvent ainsi affectés et doivent se consacrer à la reconstruction de leurs maisons, au moment où la priorité devrait être donnée plutôt aux activités agricoles, avec le retour des pluies dans cette partie du pays, et à la rentrée scolaire. Actuellement la situation est plus grave. La population a besoin d’être secourue. C’est pourquoi l’archevêque de Bukavu lance un SOS aux personnes de bonne volonté pour assister les victimes de cette catastrophe naturelle. Caritas poursuit ses évaluations sous d’autres axes. Pour leur part, les experts en bâtiments s’attellent à chiffrer le coût de réhabilitation en vue de donner un bilan global de cette catastrophe qui, malheureusement, ne fait pas encore la une de l’actualité humanitaire à cette période des vacances. Précisons que l'Hôpital général de référence de Katana, connu sous le nom de Fomulac, dont les infrastructures ont été endommagées, est la plus grande formation médicale du Sud-Kivu. Les conséquences des dommages subis par cet hôpital seront lourdes pour des milliers de personnes desservies par cet établissement de référence. Il en est de même du CRSN, connu à l’échelle sous-régionale, dont les infrastructures sont également endommagées. Aline Nzuzi Notification:Non |