Sécurisation du viaduc de Kintélé : la population riveraine sommée de libérer les lieux

Mardi 26 Décembre 2017 - 18:15

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Le ministre des Affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le parlement, Pierre Mabiala, a accordé, le 26 décembre, quatre mois à compter de janvier 2018, aux occupants des emprises de l'ouvrage de les libérer en attendant que le gouvernement ne décide des modalités de leur déguerpissement.

Depuis que le gouvernement a construit le viaduc, la zone située le long de cette route qui mène à Kintélé fait l'objet d'une expansion démographique. Attirée par la beauté de cette voie, la population a occupé anarchiquement des parcelles de terrain le long de la route et érigé des habitations.

Dans la zone de Ngamakosso, plusieurs têtes d’érosions se sont déjà déclarées, menaçant dangereusement l'accès à la banlieue nord de la capitale.

« Ce matin, nous avons voulu effectuer une visite domaniale destinée au viaduc, qui est déjà menacé de destruction du fait de l’occupation anarchique de la population, qui y a occupé des parcelles, pourtant une zone non constructible étant sur une montagne sablonneuse présentant un grand versant », a expliqué le ministre Pierre Mabiala.

De parcelle en parcelle, de manière pédagogique, il a présenté à ces occupants illégaux le danger qu’ils courent en s’installant sur une zone extrêmement dangereuse. Pierre Mabiala leur a expliqué le danger qui menace cette bretelle du fait de leur incivisme. Pendant les échanges, ces occupants ont accepté de libérer les lieux moyennant une indemnité financière.

Le ministre Pierre Mabiala a souligné que conformément à la loi, il ne s’agira pas d’une expropriation légale qui donne lieu à une allocation de l’Etat, parce que la zone occupée est mise en défend.

« Nous leur avons notifié le déguerpissement dont les modalités vont être examinées par le gouvernement. A mon avis, il ne sera pas question d’une expropriation, parce qu’on n’exproprie que celui qui possède le bien qui fait l’objet d’une expropriation. Ici, il s’agit d’une montagne sablonneuse qui est un bien de l’Etat. Ces occupants ne sont pas propriétaires et ne pourront bénéficier d’une procédure d’expropriation. Ils doivent subir simplement la procédure de déguerpissement », a-t-il lancé.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Une vue d'une érosion déclarée à quelques encablures du viaduc (Photo Adiac) 2-Le ministre Pierre Mabiala s'adressant aux occupants illégaux du domaine public (Photo Adiac)

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