Santé : une marche contre la polio

Lundi 26 Octobre 2015 - 13:00

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Dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la polio, le ministère de la Santé publique, à travers son programme élargi de vaccination, a organisé en collaboration avec Rotary Club International une marche pour soutenir des actions de lutte contre la polio.

Sous le rythme cadencé de la fanfare, avec calicots en main sur lesquels on pouvait lire « Marchons ensemble pour en finir avec la polio en RDC »,  les marcheurs parmi lesquels les membres du cabinet, les cadres et agents du programme élargi de vaccination et les membres de Rotary Club International ont arpenté les rues de la commune de la Gombe. Ils ont commencé leur marche au terrain de l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Mama-Yemo en passant par l’avenue Tombalbaye et l’avenue des Huileries pour échouer  à la place du cinquantenaire au boulevard Triomphal.

À cette marche, le ministre de la Santé publique a été représenté par son directeur du cabinet adjoint, Me Déo Kashongwe, qui a salué la détermination de Rotary Club International à bouter hors du territoire national la polio, cette maladie invalidante de l’enfant. Il a par ailleurs salué le Rotary qui continue à contribuer à la lutte contre la polio. « Je voudrai vous remercier de votre initiative, de votre foi et de votre détermination à éradiquer la polio », déclare-t-il.

Le défi d’éradiquer la polio va bientôt être relevé parce que depuis plus de trois ans, le pays n’a pas notifié un cas de polio virus sauvage. Cette performance devra être soutenue par l’organisation non seulement des campagnes de masse de vaccination mais aussi par le renforcement de la vaccination de routine, la surveillance des cas de paralysie flasque aiguë et la riposte en cas d’épidémie. Il n’y a pas de traitement pour soigner la polio, la vaccination est la seule arme pour protéger l’enfant contre cette maladie. C’est pourquoi il est conseillé à tout parent de faire vacciner son enfant. Un enfant non vacciné court le risque de contracter la maladie et de contaminer deux cents autres enfants.

 

Aline Nzuzi

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