Santé : Technologie et innovation s’invitent entre chercheurs à Genève

Lundi 19 Octobre 2015 - 19:15

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Dans le souci de lutter contre les problèmes de santé et de renforcer le rôle de la recherche dans les systèmes de santé en Afrique, le sommet sur l’importance du renforcement des capacités en sciences de la vie s’est ouvert, le 19 octobre, à Genève en Suisse, indique un communiqué de presse de l’Unesco parvenu aux Dépêches de Brazzaville

Ce sommet est organisé par le Merck, un laboratoire allemand et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) afin de permettre aux chercheurs de toute l’Afrique d’engager un dialogue sur l’amélioration de la coopération internationale pour la recherche en sciences de la vie et en médecine.

Le débat entre les chercheurs, explique le communiqué, porte sur la création de données, leur partage et leur diffusion afin de faciliter le développement de l’Afrique avec un pôle international d’excellence et d’innovation scientifique, prévu dans la stratégie des sciences, de la technologie et de l’innovation pour l’Afrique.

D'autres sujets à aborder concernent : la recherche dans l’amélioration et le développement durable de la santé en mettant l’accent sur la façon de traduire les connaissances en action dans le domaine de la santé,  la recherche sur comment combler le fossé entre l’information et l’action ainsi que réduire des disparités en matière de performance des systèmes de santé entre les pays en développement et développés. « Ces inégalités en matière de santé demeurent l’un des principaux défis de développement du nouveau millénaire, hors les dysfonctionnements des systèmes de santé sont au cœur du problème », précise le communiqué.

D’après ce même communiqué, les pays ayant la plus lourde charge de morbidité sont aux prises avec la médiocrité des services et des infrastructures, l’insuffisance du financement, de graves pénuries des médecins, d’infirmières et de  chercheurs scientifiques formés, ainsi qu’au manque d’informations de base sur les indicateurs de santé. « De plus, les récentes crises liées à Ebola en Afrique de l’Ouest ont mis en exergue le manque de compétence des chercheurs pour fournir les solutions les plus appropriées au niveau local », a conclu le communiqué.

 

Lydie Gisèle Oko

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