Santé : risque imminent de l'épidémie de fièvre jaune en RDC

Lundi 25 Avril 2016 - 16:45

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La RDC court un risque élevé d’épidémie de fièvre jaune parce que cette maladie sévit depuis décembre de l’année dernière en Angola. 

Compte tenu de flux migratoires entre les deux pays, la RDC a déjà enregistré des cas de fièvre jaune dans la province du Kongo Central en provenance d’Angola.  Mais, ce ne sont pas des cas autochtones, explique le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée en son cabinet de travail.

Pour le ministre de la Santé publique, les indices de risque attestent qu’il y a une forte densité du vecteur au niveau du Kongo central avec des risques élevés pour les cas de transmission de fièvre jaune au niveau de cette province. Parlant des cas enregistrés,  le Dr Félix Kabange Numbi note que quarante et un cas ont été enregistrés  répartis comme suit : deux cas autochtones  dont l’un à Mompono dans la province  de la Tshuapa  et l’autre à Bili dans la province du Bas Uelé. Trente-neuf cas restant viennent d’Angola dont trois à Kinshasa et trente-six au kongo central.

Au vu des flux migratoires entre les populations de la RDC et de l’Angola et des gites larvaires, les risques d’une transmission locale du virus amaril, explique le Dr Félix Kabange  Numbi, demeure élevé. « Voilà pourquoi la RDC demande à ce jour l’appui de l’OMS et de tous les partenaires pour organiser la vaccination préventive dans les zones de santé concernées ainsi que dans les villes à risque », a-t-il indiqué. Nous demandons par ailleurs, ajoute-t-il, aux populations  d’observer les mesure suivantes : couvrir tous les récipients pour empêcher la reproduction des moustiques, rechercher autour des habitations des endroits où les moustiques peuvent se trouver pour  les éliminer, dormir  sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide, amener dans les centres de santé tout cas de fièvre, se faire vacciner au service de l’hygiène aux frontières avant de se rendre en Angola. Aux zones de santé, il leur demande de maintenir le renforcement de la surveillance épidémiologique des cas de fièvre jaune par la recherche active des cas.

Aline Nzuzi

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