Santé Publique : le CHU de Brazzaville équipé d’un appareil de CryothérapieLundi 25 Mai 2015 - 15:15 Le président de l’ONG Gyn’aide, Remi Catabelle, a fait, le 22 mai, au nom de la Fondation Sibylla Hesse, basé à Montréal au Canada, don d’un appareil de Cryothérapie au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville.
En clair, cet appareil de Cryothérapie s’intègre surtout dans la stratégie du dépistage et du traitement des dysplasies du col utérin dues au papillomavirus cancérigène, avec d'autres examens comme le frottis et le test biologique de recherche des papillomavirus cancérigènes. A Brazzaville et dans les autres départements du pays, le cancer du col est très fréquent. Néanmoins, on peut le prévenir au moyen d’un diagnostic précoce et d’un traitement rigoureux. Les femmes jeunes dont l’âge oscille entre 25 et 40 ans sont les plus exposées. « C’est un appareil sophistiqué qui s'ajoute au premier qui a vieilli et qui date de 2008 acheté sur fonds propre du CHU de Brazzaville. C’est une joie pour nous qui d’ailleurs avons fait déjà venir ici, le collège des colposcopistes de France auprès de qui les jeunes gynécologues du CHU de Brazzaville avaient bénéficié de plusieurs séances de recyclage », explique le professeur Hervé Iloki, chef de service génécologie au CHU de Brazzaville. Le coût global de cet appareil de Cryothérapie est estimé à 4000 euros soit 2.600.000 francs CFA. Et, son intérêt est bien plus grand car il traite : « immédiatement en consultation, pendant moins de dix minutes, sans aucune douleur, sans aucun saignement la patiente qui a une légion précancéreuse », indique le docteur Remi Catabelle. A l' unanimité, les gynécologues avouent qu’il y a une durée de vingt ans entre le début d’une infection et les premières manifestations d’un cas de cancer. Pendant cette durée, il est donc possible d’arrêter l’évolution d’une infection précancéreuse, en usant surtout du vaccin préventif. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Au premier plan, le professeur Hervé Iloki, chef de service gynécologie au CHU de Brazzaville et le président de l’ONG Gyn’aide, Remi Catabelle, en train de toucher cet appareil (Adiac) Notification:Non |