Santé publique : évaluation des projets financés par le Fonds mondial au Congo

Depuis leur mise en œuvre en 2005, les projets financés par le Fonds mondial ont été entachés de quelques difficultés. Il s’agit, entre autres, de l’interruption du financement du projet paludisme pour faible performance ; les dépenses inéligibles dues au manque de rigueur dans le suivi; le gèle des décaissements de la subvention VIH. C’est dans le souci d’analyser et d’apporter des solutions à l’ensemble des goulots d’étranglement qui minent la mise en œuvre de ces projets au Congo que le Comité de coordination nationale (CCN) a organisé cet atelier centré sur « la problématique de la mise en œuvre des subventions fonds mondial ».

En effet, cette rencontre a permis aux participants d’analyser le contexte global de lutte contre le Sida, la tuberculose et son impact sur la mise en œuvre des projets financés par le Fonds mondial au Congo ; les goulots d’étranglements qui minent la mise en œuvre des projets financés par le Fonds mondial et les mesures correctives prises. Les autres présentations ont porté sur les enjeux actuels dans le partenariat Fonds mondial-Congo ; le plan de rattrapage des activités du projet R8 TB ainsi que celui des activités du projet R9-VIH.

« Malgré le dégel des financements, un retard important a été accumulé dans la mise en œuvre des projets de lutte contre le Sida et la tuberculose. Il s’agit donc pour les agences de mise en œuvre, de réajuster les cadres de performance et de proposer un plan de rattrapage dans l’exécution du projet afin que les objectifs assignés soient atteints dans les délais prescrits, pour l’intérêt général des populations », a indiqué le président du Comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial, Julien Makaya Ndzoundou.

Il a, par ailleurs, annoncé l’imminence du financement du projet de lutte contre la co-infection VIH/tuberculose. Ce nouveau projet sera, a-t-il commenté, exécuté par les mêmes agences. « Telle a été la volonté du CCN-Congo. Cette réalité exige des agences d’exécution qui, de toute évidence auront une charge de travail importante, du professionnalisme et le sens des responsabilités afin d’éviter encore au pays d’autres difficultés dans le partenariat entre le Congo et le Fonds mondial. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que les bénéficiaires principaux ne se dérobent pas de leur responsabilité », a-t-il conclu.