Santé publique : des infirmiers satisfaits des échanges sur le lavage des mainsMardi 8 Mai 2018 - 20:09 Lancé le 2 mai, le séminaire sur l’hygiène des mains en milieu hospitalier a pris fin le 5 mai, au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville. Durant quatre jours, les infirmiers venus des Centres de santé intégrés de Kinsoundi, Jane Viale, Plateaux des 15 ans, Bisssita et des hôpitaux de base (Bacongo, Makelékelé et Mfilou-Ngamaba) ainsi que du CHU ont appris des méthodes de lavage des mains et de lutte contre les infections nosocomiales. Cet atelier de formation, organisé par le groupe Sigma, avec un appui du ministère de la Santé et de la population, consistait à contribuer à la promotion de la santé, afin d’améliorer la qualité, l’hygiène et la sécurité des soins. Content des nouvelles notions et pratiques apprises lors de cette formation, l’un des bénéficiaires a noté que le lavage des mains est un élément capital pour un agent de santé. Il a, cependant, regretté le fait que l’eau ne coule pas tous les jours. Bertille Kouilou a, pour sa part, remercié les organisateurs en ces termes : « Avant ce séminaire, il y avait des choses que nous négligions, telles que le lavage des mains. Les formateurs nous l'ont appris, insistéant sur lefait qu’on ne peut pas partir d’un patient à un autre sans se laver les mains. C’était le point crucial de notre séminaire. Nous devons utiliser la solution hydro-alcoolisée après avoir sécher les mains. Ce séminaire était très bénéfique tant pour nous infirmiers que pour nos patients car, cela va diminuer des infections nosocomiales ». Pour Lambert Talani-Nsoukakouela, attaché à la santé et aux affaires sociales près l’Assemblée nationale, « les hôpitaux congolais ne reflètent pas la réalité de la santé, parce qu’il y a des maladies transmissibles qui s'y développent ». Il a poursuivi qu' «on ne peut pas admettre que le malade qui est hospitalisé pour le paludisme en sort avec la tuberculose. La réalité montre que les infections nosocomiales sont à l’origine de plusieurs décès. A ce titre, notre pays a l’obligation de promouvoir l’hygiène hospitalière ». Au sortir de cet atelier, tous les participants ont convenu que ce genre de formation contribue à l’amélioration de l’état de santé de la population. Rude Ngoma, stagiaire Légendes et crédits photo :Le présidium; les participants/Adiac Notification:Non |