Santé : les modes de contamination de l’infection à VIH au cœur d’une matinée scientifique

Dans le cadre d’une bonne pratique clinique de transfert de compétences et de formation de praticiens, le Groupement des gynécologues obstétriciens de Brazzaville (GGOB), à travers la direction générale de la Santé et du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), s’est engagé à édifier les parties prenantes sur les précautions à prendre pour éviter la contamination, sur le mode d’allaitement à choisir et sur la prise en charge globale de l’infection à VIH dont dépend le volet de la transmission mère enfant (TME).

Cette troisième journée scientifique sera donc une opération pour une soixantaine de participants, notamment des pédiatres, des gynécologues obstétriciens et des sages-femmes venus des différents centres hospitaliers de Brazzaville et de l’intérieur du pays pour contribuer à la prévention du VIH, qui reste le fondement de la riposte à cette pandémie. « Il me sied de rappeler que l’infection à VIH est transmise par plusieurs modes, parmi lesquels il y a la transmission sanguine ; et cette transmission sanguine en dehors des produits sanguins et les manœuvres non contrôlées d’infection ou de scarification se fait également par la voie materno-fœtale et au-delà de l’accouchement par la curabilité d’infection par allaitement lorsque les précautions ne sont pas prises », a déclaré Alexis Elira Dokekias dans son mot d’ouverture. Et d’ajouter : « Conformément donc au plan d’élimination de la transmission mère enfant, cette thématique tombe à point nommé puisqu’il s’agit déjà d’une partie de la mise en œuvre à travers la formation et la recherche pour faire en sorte que le Congo puisse aller vers l’objectif zéro de la transmission mère enfant : zéro nouvelle infection. »

Signalons que le GGOB a été créé sous l’égide de la Société congolaise des gynécologues obstétriciens (SOCOGO) par les gynécologues obstétriciens de Brazzaville. Il s’agit d’un espace scientifique d’échange d’expériences, d’expertise dans le domaine de la gynécologie obstétrique qui vise à assister les autorités dans la mise en place des réponses plus adaptées à la situation sanitaire du pays.