Santé : le Dr Oly Ilunga visite les centres de traitement de choléra à Kinshasa

Mardi 13 Février 2018 - 17:09

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Pour lutter contre l'épidémie déclarée dans la ville, il y a quelques mois, deux centres de traitement de la maladie ont été installés dans la zone de santé de Pakadjuma, à Limete, et au camp Luka, dans la commune de Ngaliema.

Les deux centres ont pour objectif  d'assurer la prise en charge médicale des malades. Pour se rendre compte de leur  fonctionnement, le ministre de la Santé publique, le Dr Oly Ilunga, s'y est rendu sur place. Le centre de traitement de choléra (CTC) à Pakadjuma  est le premier site visité.  Ici, le patron du secteur de la santé a commencé par visiter les deux bladders, c'est-à-dire les réservoirs d’eau mobile, installés par sa structure en partenariat le Programme national d’élimination du choléra et de lutte contre les maladies diarrhéiques. Ces bladders ont été installés pour approvisionner la population de Limete industriel 3 en eau potable. La mise en place de ces bladders de plus de dix mille mètres cubes chacun fait partie de l’une des stratégies de riposte contre le choléra initiées par le ministère. 

La seconde étape de la visite du ministre de la Santé a été le  CCT de camp Luka où se trouve l’épicentre de l’épidémie à Kinshasa. Le premier CTC installé a été le centre de triage qui était bondé des malades, il y a  quelques semaines. Aujourd'hui, ce centre n'a plus de malades. « Présentement, ce centre est complètement vide », a déclaré avec satisfaction le ministre de la Santé publique. Il a, par ailleurs, demandé à la population de Camp Luka de ne pas craindre s'inquiéter car ce site de prise en charge restera permanent comme celui de Pakadjuma.

Pour le ministre de la Santé publique, la population doit rester confiante et tout le monde doit rester sur le qui-vive, en respectant les mesures d’hygiène, telles que le lavage des mains, la consommation de l’eau potable, la chloration de l’eau de consommation, l’entretien des latrines et tant d’autres. « Ces mesures d’hygiène doivent entrer dans nos habitudes dans le respect de l’environnement pour rester dans les meilleures conditions de bonne santé », a -t-il insisté . 

Aline Nzuzi

Légendes et crédits photo : 

Les malades pris en charge au CTC

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