Santé : le diagnostic moléculaire au centre d’un symposium à Pointe-Noire19-07-2016 15:45 Organisé par la Fondation Marie Madeleine Gombes et le laboratoire Bio-médial HDL, ce symposium tenu le 15 juillet, s’est déroulé sur le thème : « Le diagnostic moléculaire, une avancée révolutionnaire dans la prise en charge des maladies infectueuses au Congo ». L’activité qui s’est déroulée en présence de Josephine Sylvain Goma, présidente de la fondation Marie Madeleine Gombes, a réuni des acteurs de la santé locaux, nationaux et internationaux. Plusieurs sous-thèmes ont été développés par d’éminents intervenants et spécialistes de grande renommée notamment : les professeurs Hugues Loemba, Fidèle Yala, Anicet Boumba et Obengui, les docteurs Gildas Ngouloubi (gastro-enterologue) et Aimé Bandoho (chef de service pédiatrie) tous deux de l’hôpital Général Adolphe Sicé, les docteurs Didier Diamouangana de la polyclinique Marie Madeleine Gombes et Françis Tchicaya du laboratoire Bio-médial HDL. Les travaux scindés en 4 sessions ont porté sur : l’émergence des batteries multi résistants dans le contexte tropical et les menaces à l’horizon 2025 ; l’intérêt de la biologie moléculaire en pédiatrie au 21e siècle, le diagnostic moléculaire au laboratoire HDL ; l’hépatite B, C et la tuberculose; le traitement de l’hépatite C en 2016; l’imagerie digitale à la polyclinique Marie Madeleine Gombes, les tests toxicologiques au labo HDL ; la résistance aux antirétroviraux. Evoquant ce dernier thème, le professeur Hugues Loemba, clinicien-chercheur, a expliqué que les virus arrivent à subir des mutations et à résister aux antirétroviraux qui eux ne sont pas pareils en ce qui concerne leur susceptibilité à induire des résistances. Celles-ci (les résistances) peuvent aussi se transmettre. Parmi les solutions proposées pour pallier le problème il y a : le changement des médicaments d’une autre classe en cas de résistance croisée, et le diagnostic de la résistance avant le traitement. Pour ce qui est du traitement de l' hépatite C, le docteur Gildas Ngouloubi a indiqué dans sa présentation qu'au Congo, le traitement en la matière reste innaccessible à tous en raison de son coût très élévé. Notons qu’au cours de ce symposium une présentation de la polyclinique Marie Madeleine Gombes a été faite avant sa visite intervenue lieu le 16 juillet. Lucie Prisca Condhet N’Zinga Légendes et crédits photo :-Une vue de la salle lors du symposium/ crédit photo Adiac Notification:Non |