Santé : le Conseil national de l’Ordre de médecins a un nouveau président

Ce chirurgien prestant aux Cliniques universitaires de Kinshasa dirigera pendant  cinq ans  le Conseil national de l’Ordre de médecins. Il vient donc remplacer à la tête de cette corporation l’ancien président, Dr Antoine Mbutuku Bambili, dont le bureau est arrivé fin mandat.

Le nouveau comité élu a reçu des congressistes le mandat de tout mettre en œuvre pour que les résolutions du 5^ème Congrès ne demeurent pas lettre morte et surtout de faire le suivi de ces résolutions. Dans son discours de circonstance, le Dr Sulu, président du comité organisateur du Congrès, a demandé au nouveau bureau de chercher des voies et moyens de réformer l’ordonnance-loi portant création de l’Ordre des médecins de la RD Congo.

Des résolutions

Placé sur le thème : « l’Ordre des médecins et la qualité de la prise en charge medico-sanitaire en RDC », le 5^ème congrès  qui a été  ouvert  par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi au nom du chef de l’Etat a été une occasion pour les médecins congolais de réfléchir sur diverses questions liées à leur profession.

C’est ainsi que durant le déroulement de travaux, les congressistes se sont appesantis sur trois sous- thèmes. Il s’agit de la prise en charge medico-sanitaire, c’est –à-dire le médecin face au malade ; la qualité de l’enseignement. Ici, il était de question de passer en revue la qualité de la formation, l’enseignement du médecin. Et le troisième sous-thème a consisté  au  fonctionnement et la gestion de l’Ordre des médecins, c’est –à-dire le médecin face à sa corporation.

Après avoir décortiqué les trois sous-thèmes, des congressistes ont formulé des résolutions. Parmi celles-ci, ils ont insisté sur la nécessité de faire reconnaître les mérites des membres du Conseil national de l’Ordre des médecins, de parler de l’éthique lors de chaque journée déontologique, d’aiguiser la conscience professionnelle des médecins.

Ils se sont également résolus de bannir les actes médicaux à visée lucrative, d’instaurer les inventaires annuels dans toutes les institutions étatiques, d’améliorer le traitement des déchets médicaux, de bannir la séquestration des malades insolvables, de traduire en justice des personnes qui exercent la profession sans être inscrites à l’Ordre des médecins, de doter chaque conseil d’un siège décent etc.