Santé : le chercheur Mathieu Ndounga coordonne une étude sur le paludismeLundi 21 Septembre 2015 - 17:00 Une étude sur le paludisme a été initiée depuis quelques jours à Pointe- Noire par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) et coordonée par le chercheur Mathieu Ndounga. Cette étude menée dans les Centres de santé intégrés de Mbota et de Tié-Tié (Ndaka Sosso), concerne les enfants âgés de 6 mois à 11 ans et vise à évaluer l’efficacité des médicaments à base d'Artéméther-Luméfantrine et d’Artésunate-Amodiaquine utilisés dans le traitement du paludisme. Intitulé « efficacité et innocuité de l’artéméther-Luméfantrine et de l’Artésunate Amodiaquine pour le traitement du paludisme à Plasmodium falciparum non compliqué à Pointe-Noire », ce projet est coordonné par Mathieu Ndounga, chercheur retraité du ministère de la Recherche scientifique et consultant au Programme national de lutte contre le paludisme. En effet, l’Artéméther-Luméfantrine et l’Artésunate Amodiaquine sont deux médicaments reconnus efficaces dans le traitement du paludisme. Ces deux produits sont également recommandés par le ministère de la santé. Mais comme les parasites qui sont à l’origine de cette maladie peuvent toutefois devenir résistantes aux médicaments, le ministère de la santé mène des études de manière régulière pour s'assurer que ces deux médicaments conservent leur efficacité. D'où l'importance de cette étude à Pointe-Noire. Prévue pour durer 28 jours, elle permettra à l’équipe de recherche de disposer d’une part, des données fiables sur le paludisme des patients et d’autre part de confirmer si les médicaments utilisés pour soigner le paludisme dans le pays, notamment l’artéméther-Luméfantrine et l’Artésunate Amodiaquine sont efficaces. Pendant cette période d’étude, les enfants souscrits à cette recherche clinique devront se présenter au moins une fois par jour au centre de santé et cela pendant neuf jours suivant les calendriers qui leur sont remis. L’étude prend fin au bout de quatre semaines et à chaque consultation, un médecin ou un infirmier expérimenté examinera l’enfant. Et toutes les maladies survenant pendant la période de suivi seront soignées gratuitement. Notons que cette recherche clinique nécessite le consentement des parents qui sont libres de faire participer ou non leurs enfants à ce projet. Et à chaque fois qu’un parent ramène son enfant pour les visites programmées, une somme de mille francs CFA lui est remise pour assurer son transport. « La participation de votre enfant nous aidera à vérifier que le médicament est toujours efficace, ce qui sera utile à la société et aux générations futures », a dit Mathieu Ndounga, coordonateur du projet. Rappelons que ce projet a été financé par l’Organisation mondiale de la santé(OMS) et il est exécuté par le Programme national de lutte contre le paludisme en collaboration avec la Direction départementale de la santé de Pointe-Noire.
Hugues Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo :photo: le docteur Mathieu Ndounga, en plein travail de laboratoire
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