Santé : Jeannine Mabunda plaide pour l’accroissement des médecins légistes

Jeudi 11 Juin 2015 - 17:00

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La représentante du chef de l’État dans la lutte contre les violences sexuelles en RDC, Jeannine Mabunda, a formulé cette demande  à l’issue de l’audience qui lui a été accordée par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi.

« Le fait que nous ayons  peu de médecins légistes en RDC,  nous pousse à plaider  pour une formation plus accrue des médecins dans cette capacité.  Parce que  sans rapport médical lors des premières heures de viol, on ne peut  pas déclencher une procédure de justice. », reconnaît-elle tout en ajoutant que  les personnes  victimes des violences sexuelles  ou d’abus sexuels nécessitent  également un encadrement psychologique  plus affirmé.

 Venue s’imprégner de la vision  du ministre de la Santé publique pour ce qui est de la question de la lutte contre les violences sexuelles  dans le but d’améliorer la croisade  qu’elle mène pour la réduction de  ces violences, Jeannine Mabunda  salue l’intervention du gouvernement dans la lutte contre ce fléau. « Dans la lutte contre les violences sexuelles, les réponses officielles existent,  le gouvernement est clair sur cette question. Que ce soit  les ministères de l’intérieur, de la  justice, de la Santé publique,  du Genre, de la Famille et de l’Enfant. Tous étaient très vigilants sur cette question et le chiffre est passé  de 15 000 cas de viol en 2013 à 10 800 cas de viol liés aux conflits 2014, soit  une baisse de 33%. », indique Jeannine  Mabunda tout en ajoutant qu’il ne faut pas que la RDC se présente comme la mauvaise élève en matière de lutte contre les violences sexuelles.

Toutefois, la représentante du chef de l’État reste impressionnée, dans ses descentes sur le terrain  dans des hôpitaux  de Kintambo,  Saint-Joseph et Mutombo-Dikembe de voir le travail très extraordinaire  que ces médecins  font sous la coordination du ministre de la Santé publique. «  Je plaide pour  la reconnaissance de ces médecins qui sont nos premières aides, nos premiers accompagnateurs dans ce phénomène »,  soutient-elle avant de conclure que la meilleure façon de décourager les gens par rapport aux questions de violences sexuelle demeure la lutte contre  l’impunité.

Aline Nzuzi

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