![]() Santé : des résultats EDS pour la ville de Kinshasa publiésJeudi 2 Avril 2015 - 13:15 En RDC en général et à Kinshasa en particulier, les résultats de l’enquête démographique et de santé (EDS) 2013-2014 montrent que des progrès ont été réalisés dans la situation des femmes et des enfants.
La survie de l’enfant, la mortalité infantile et maternelle, l’enregistrement des enfants à l’état civil, la prévention du VIH-sida, la couverture vaccinale sont là quelques domaines dans lesquels des avancées ont été notées. L’EDS, laisse entendre le chef de section politique sociale à l’Unicef, révèle une amélioration en ce qui concerne la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans passant de cent cinquante-huit décès pour mille naissances vivantes en 2010 à cent quatre décès en 2013-2014 pour l’ensemble du pays. Ces mêmes progrès sont remarquables pour la ville de Kinshasa où le taux de mortalité infanto-juvénile est passé de nonante et un décès pour mille naissances vivantes à quatre-vingt trois pour mille pour les mêmes périodes. Le taux net de fréquentation scolaire au primaire s’est légèrement amélioré au niveau national allant de 75% à 80% entre 2010 et 2013-2014. Pour la ville de Kinshasa, par contre, ce taux a baissé pour les mêmes périodes de 90% à 84%. Par contre, Kinshasa présente une meilleure parité entre les sexes pour les enfants aussi bien du niveau primaire que secondaire avec respectivement 1,03 et 1,05 comparativement au niveau national dont l’indice de parité est de 0,97 au primaire et 0,75 au secondaire en 2013-2014. À Kinshasa, les indicateurs liés à la santé maternelle montrent des proportions élevés. C’est le cas notamment du pourcentage des femmes de 15-49 ans ayant reçu des soins prénatals d’un prestataire formé qui est de 96%, 98% des femmes ont accouché dans une structure de santé et 97% de femmes sous assistance d’un personnel de santé formé. Avec l’actuel EDS, on note que 39% des enfants de moins de 5 ans ont été enregistrés à l’État civil contre 25% en 2010. 99% de la population de Kinshasa ont accès à une source améliorée pour s’approvisionner en eau de boisson, alors que pour l’ensemble du pays, cette proportion est de 49%. Cependant, seuls 17% de cette même population accède aux latrines améliorées non partagées. Malgré ces progrès dans l’amélioration de la situation des femmes et des enfants, Lluis Vinyals Torres souligne qu’il y a des défis qui doivent être relevés. C'est la raison pour laquelle il plaide pour l’implication plus concrète des autorités quant à l’octroi d’un budget conséquent aux différents secteurs sociaux de base, à la mise en œuvre d’une politique favorisant l’accès aux services de base pour tous. Pour sa part, Robert Luzolano s’est engagé au nom du gouvernement provincial à « maintenir, mieux à consolider les acquis enregistrés et redoubler des efforts dans le secteur le moins performant ».
Aline Nzuzi Légendes et crédits photo : Une femme portant son enfant |