Santé : comptes-rendus des sous-commissions chargées de réhabiliter l’hôpital ex-Mama Yemo

Cinq sous-commissions ont été mises sur pied pour réfléchir sur les modalités de mise en œuvre du gouvernement de réhabiliter la grande formation médicale qui accuse aujourd’hui un état de délabrement avancé. Sur les cinq sous-commissions, à savoir technique, équipements et médicaments, relogement des patients, sociale et assainissement, trois sous-commissions ont présenté les conclusions de leurs investigations à Mama Yemo au ministre de la Santé publique.  Un constat se dégage du rapport de ces sous-commissions : l’hôpital  général de référence de Kinshasa doit être réhabilité.  D’après la sous-commission technique, il y a des bâtiments qui doivent être rasés, d’autres par contre sont à réhabiliter comme les bâtiments 29,31 et 36.

Pour la commission sociale, il a été relevé  que sur deux mille six cent soixante-douze agents que comptent toutes les quatorze  catégories professionnelles à cet hôpital, huit cent vingt-sept sont éligibles à la retraite, quatre cent quatorze sont de nouvelles unités qui doivent être admises au statut. Quatre cent trente et un  agents ne bénéficient pas de leur salaire et deux cent soixante-treize ne reçoivent pas leur prime. Il se pose aussi un problème de formation des médecins en urologie, dermatologie, biologie et neurologie.

Quant à la sous-commission relogement des malades, il lui a été demandé de faire l’état des lieux sur les statistiques des patients en identifiant notamment les malades chroniques dans les différents services hospitalisés actuellement à ex-Mama Yemo, d’identifier les différents hôpitaux dans la ville devant accueillir les patients  qui seront délogés d'ex-Mama Yemo pendant les travaux de reconstruction et évaluer les besoins éventuels pour leur accueil.

 Du rapport de cette sous-commission, l’on retiendra que l’ex-Mama Yemo compte cent trente-six malades chroniques qui doivent être relogés. Pour ce faire, trois formations médicales ont été retenues. Il s’agit  de l’hôpital de Kintambo,  de la pédiatrie de Kalembelembe et la Clinique Kinoise. Après avoir auditionné tous les trois rapports, le ministre de la Santé publique a formulé des orientations idoines  pour que ces rapports soient bien étoffés pour que lorsque les travaux de réhabilitation commenceront que rien ne puisse les interrompre.