Santé communautaire : l’hôpital de base d’Oyo doté d’un appareil d’ophtalmologie

Cet équipement, d’une valeur de 5,5 millions FCFA, permet de réaliser des examens approfondis de la vue.

Pour s’assurer de la conformité de cet appareil, installé le 12 novembre, et procéder à sa remise officielle, l’épouse du député d’Oyo a visité, le week-end dernier, les services d’ophtalmologie de l’hôpital. « Ce geste du député Denis Christel Sassou N’Guesso s’inscrit dans le cadre de son projet de santé communautaire, à l’instar de ce qu’il a déjà réalisé et qu’il continue à faire, notamment assurer la gratuité de soins médicaux aux populations du district d’Oyo et des villages environnants, vacciner gratuitement les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus », a précisé l’épouse du député. « Si nous avons choisi de focaliser notre attention sur le service d’ophtalmologie, c’est parce que je suis de la profession. Le personnel de l’hôpital est satisfait de ce geste et nous aussi. Nous espérons que cela soulagera les populations. Notre visite avait pour objectif de s’assurer de la conformité du matériel. Le personnel a suivi une formation en la matière », a-t-elle ajouté.

Pour Gilles Moncou, qui représente également le fabricant d'instruments ophtalmologiques Top-Con en Afrique de l’Ouest et centrale, cet équipement marque un pas décisif dans le diagnostic des pathologies : « L’appareil que nous avons reçu est de haute qualité. Il nous permet de détecter les déficits visuels (myopie, hypermétropie ou astigmatie) et de prescrire les lunettes adaptées. »

Le directeur général de l’hôpital, Yvon Charles Opoukou, a expliqué, à travers  le cas de Sylvain Itoua, un patient souffrant de cataracte et devenu aveugle en quatre mois, l’intérêt de ce matériel qui a permis d’établir un diagnostic précis.

« Je suis très heureux d’avoir retrouvé la vue. J’étais aveugle, ce qui a fait que j’ai perdu mon emploi et que je ne pouvais plus subvenir aux besoins de mes enfants. Je revis », a témoigné Sylvain Itoua.

« Ce nouveau matériel nous permet de recevoir les malades avec professionnalisme. Avant, les instruments étaient archaïques. J’exerce à Oyo depuis cinq ans et je n’avais à ma disposition qu’une torche ophtalmologique pour examiner les patients. Aujourd’hui, le diagnostic est plus précis et nous prescrivons les lunettes sur place au lieu d’évacuer les malades vers Brazzaville », s’est réjouie l’une des ophtalmologues du centre, Carmel Ossiala.

Notons que tous les malades sont pris en charge par le centre de santé intégré d’Oyo.