Sahel : les attaques djihadistes au Mali s’étendent davantage au Burkina Faso et au Niger

15-07-2017 13:56

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Le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, a averti jeudi le Conseil de sécurité de l’ONU que les attaques des groupes armés extrémistes perpétrées dans le Sahel ont augmenté ces derniers mois dans les régions frontalières des trois pays

La région du Liptako-Gourma, à la frontière entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, « a connu une expansion significative des violences et des activités terroristes au cours des derniers mois, y compris des attaques transfrontalières coordonnées contre les postes de sécurité et le pillage de communautés aux frontières », a déclaré Mohamed Ibn Chambas. « Au Sahel, l’instabilité persistante au Mali se fait sentir jusqu’au Burkina Faso et au Niger, avec des attaques mortelles dans les zones frontalières », a-t-il précisé, mentionnant particulièrement les provinces du nord du Burkina Faso et les régions de l’Ouest du Niger.

Le mois dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté une résolution saluant le déploiement d’une force conjointe de 5.000 hommes des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) pour combattre les djihadistes dans la région. Mais cette force n’est pas encore mise sous mandat de l’ONU.

La Mission des Nations unies au Mali (Minusma) compte 12.000 soldats et policiers. Cette force est considérée comme la mission de maintien de la paix la plus dangereuse du monde en raison de multiples attaques dont elle fait l’objet. Et malgré la présence de la force onusienne, des zones entières échappent toujours au contrôle de cette mission, régulièrement visée par des attaques terroristes.     

Nestor N'Gampoula

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