Revendication sociale : les ouvriers chinois du stade de Kintélé manifestent devant leur ambassade à BrazzavilleMardi 27 Mai 2014 - 17:01 Quelques ouvriers chinois de l’entreprise China Corporation and Equipement Company (CSCEC), l’une des entreprises chinoises en charge de la construction du stade de Kintélé devant abriter les Jeux africains en 2015, ont manifesté le 27 mai devant leur représentation diplomatique au Congo « Nous sommes venus manifester devant notre ambassade pour que nos autorités sachent que nous sommes maltraités par notre employeur. Nous venons de loin et en venant, nous avons fait nos calculs par rapport au montant proposé. Maintenant que nous sommes à Brazzaville, tout a changé. De 1.500 Yuan, il nous propose 700 Yuan. Nous nous opposons à ce salaire dérisoire. En outre, nous venons du Sud de la Chine, nous sommes habitués au riz mais depuis que nous sommes à Brazzaville, nous n’avons jamais mangé à notre goût », a surenchéri un ouvrier. Ces ouvriers promettent de regagner leur pays au cas où aucune solution ne serait trouvée. Ils disent aussi qu’ils sont mal logés et éparpillés dans la ville, alors qu’on leur avait promis de les loger tous ensemble. « Depuis quelques jours, chaque fois que nous voulons manifester, il promet d'envoyer la police nous arrêter », a avancé un autre ouvrier. Saisi de la situation, Sudong Song est descendu sur les lieux et a aussitôt engagé des négociations avec les manifestants. Rappelons que la société CSCEC est l’une des entreprises chinoises auxquelles l’État congolais a confié la construction des infrastructures sportives des Jeux africains de 2015 à Brazzaville. Il s’agit notamment d’un stade de 60.055 places, d'un Palais des Sports de 10.140 places, d'un centre nautique de 2.028 places ainsi que des voies et réseaux divers. Alors que le temps presse, ces entreprises ont maille à partir avec leurs ouvriers chinois et même congolais. Ce qui sans doute aura des répercussions sur le calendrier de travail. Tiras Andang Légendes et crédits photo :Les manifestants devant l'ambassade de Chine au Congo |