Rentrée scolaire 2015-2016 : le lycée moderne de Massengo réservé aux séries scientifiques

Le directeur des lycées d’enseignement général, David Boké, que nous avons abordé en marge des travaux de la 17^e session de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, a annoncé qu’au regard des laboratoires construits,  le lycée moderne de Massengo est réservé aux élèves des séries D et C. « Le grand problème en matière d’enseignement actuellement concerne l’insuffisance des enseignants des sciences. Il faut que nous formions nous-mêmes les enseignants des sciences », a-t-il fait savoir, précisant que des enseignants ont été déjà sélectionnés pour le démarrage des cours.

Pour rappel, le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, de l’alphabétisation, de la jeunesse et de l’éducation civique, Anatole Collinet Makosso, qui a récemment visité ce complexe scolaire, indiquait que son ouverture devrait permettre de désengorger le lycée Thomas Sankara en situation pléthorique avec plus de quinze mille élèves.

Le lycée de la Révolution opérationnel à partir de 2016-2017

Interrogé sur l’avenir du complexe scolaire de la Révolution dans le 5^e arrondissement Ouenzé, David Boké a déclaré que ce grand établissement, le premier du genre dans le pays, sera mis en service pendant l’année scolaire 2016-2017.

S’agissant des préparatifs de la rentrée scolaire prévue le 1^er octobre prochain, le directeur des lycées d’enseignement général a rappelé que toutes les dispositions ont été prises en ce qui concerne les affectations du personnel enseignant. Le seul problème reste le manque d’enseignants sur le terrain dont le déficit est estimé à environ 1 885 agents. « Nous demandons à l’Etat de faire un effort en recrutant les finalistes des écoles de formation où il y a plus de huit promotions au chômage. Si on pourrait les recruter, cela nous donnera un peu de force pour combler le déficit au niveau du lycée afin que les enfants soient bien formés », a sollicité David Boké.

À cela, s’ajoute le manque d’enseignants des langues étrangères qui ne sont pas formés au niveau de l’université Marien-Ngouabi, car sur le terrain se sont souvent des gens  ayant étudié en Europe ou dans d’autres pays qui enseignent le latin, l’allemand, le chinois, le portugais, russe, espagnol.