Religion : les femmes kimbanguistes dans la fièvre de leur cinquantenaireMercredi 7 Octobre 2015 - 15:30 Créée le 8 octobre 1965, l’Association des femmes kimbanguistes (AFKI), célèbre cette année son jubilé. Les festivités relatives au cinquantenaire de cette organisation ont débuté le 6 octobre à la paroisse du Plateau des 15 ans de Brazzaville par une exposition d’œuvres d’art et autres produits fabriqués par les femmes de cette confession religieuse.
Disposant de deux foyers au niveau national dont un à Brazzaville et l’autre à Pointe-Noire, l’AFKI vise plusieurs objectifs. Il s’agit, entre autres, de l’éducation et la formation de la femme et de la jeune fille ; l’assistance sociale aux personnes vulnérables ; la motivation des femmes dans le domaine agricole ; la conscientisation de la femme et de la jeune fille pour la défense de leurs droits à travers la dénonciation des violences faites sur elles. C’est ainsi que l’AFKI contribue au développement du Congo aux moyens des réalisations sociales, culturelles ou socio-économiques diverses, tels que les champs agricoles et les maisons d’accueil. « 50 ans après sa naissance, l’AFKI est réellement universelle car répartie sur les cinq continents. Durant les 50 ans d’existence, l’AFKI a travaillé sous le label de l’église depuis 1974 avant de devenir une structure reconnue par l’Etat congolais en septembre 2015 », a rappelé sa secrétaire nationale, la révérende Angélique Badila Mahoungou Lounkeba. Pour rappel, l’AFKI est née à l’occasion d’un grand rassemblement de toutes les femmes kimbanguistes de la ville de Kinshasa, le 8 octobre 1965 à la paroisse de Matété. Ses activités débutent pratiquement en 1967 par Anne Balonda. C’est en février 1974 que Joseph Diangienda avait intronisé l’équipe dirigeante de l’association en République du Congo à Brazzaville. Les festivités du cinquantenaire de l’AFKI Congo ont été lancées par le conseiller socio-culturel de la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Paul Bonguili, en présence du président délégué du collège exécutif de l’Eglise de Jésus-Christ sur terre au Congo, le révérend Georges Etou-Mongo qui a rappelé que 50 ans c'est l'âge de la maturité pour une association. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Paul Bonguili coupant le ruban symbolique de l’exposition ; une vue de l’exposition ; crédit photo Adiac
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