RCA : l'actualité en bref...Samedi 23 Août 2014 - 17:30 Plus de 100 agents de l’ordre formés aux meilleures pratiques de patrouille Dans le cadre de la restructuration des forces de l’ordre centrafricaines, l’opération Sangaris a initié une formation de 44 policiers et 58 gendarmes de ce pays. Pendant 45 jours, les bénéficiaires de formation ont reçu des enseignements sur les techniques d’interpellation, la gestion des conflits et les premiers secours. Une séance de remise des certificats aux récipiendaires a eu lieu le 22 août dans la capitale centrafricaine, Bangui où ils vont évoluer dans les 1er, 5ème et 7ème arrondissements, dans le contexte du Projet d’action d’urgence pour la restauration des missions de la police et de la gendarmerie au service de la population. « La police et la gendarmerie ont été dénigrées par la population. Mais après cette formation, c’est un nouveau visage de ces deux structures que nous allons montrer à la population », s’est engagé le capitaine Serge Blaise Mory-Nkoudi de la police de 5e arrondissement de Bangui. Bangui : la Sangaris et l’Eufor dénient leur responsabilité dans l’attaque des civils au KM5 La Sangaris et l’Eufor-RCA ont rejeté l’accusation d'attaque contre des civils musulmans et confirmé que leurs hommes ont réagi en légitime défense contre une attaque d’hommes armés non identifiés au quartier KM5, a rapporté, le 22 août, le Réseau de journalistes pour les droits de l’homme (RJDH) en RCA. Pierre Yves Sarzaud, Lieutenant-colonel de la Sangaris, a indiqué dans un communiqué que les éléments de l’Eufor-RCA étaient en patrouille dans le troisième arrondissement de Bangui lorsqu’ils ont été attaqués par « des groupes armés non identifiés ». Le bilan de cette attaque est de cinq soldats de l’Eufor blessés alors que quatre ont subi des traumatismes acoustiques, a indiqué la même source, ajoutant que ces agresseurs non identifiés se sont enfouis suite à la riposte en légitime défense des soldats de la Sangaris et de l’Eufor-RCA. Interrogé par le RJDH, Abdoulaye Noudia, président de l’association des musulmans du KM5 a rejeté en bloc la version donnée par la Sangaris. Selon lui, les jeunes de la communauté musulmane ont été attaqués alors qu’ils surveillaient leur quartier en auto-défense. Trois jours après les échanges de tirs, le quartier du KM5 s'est vidé de sa population. Le climat de peur et de méfiance règne encore dans ce secteur. Certains déplacés des camps de Castors dans le 3ème arrondissement ont fui pour trouver refuge ailleurs. La Rédaction |