![]() Province Orientale : Ocha-RDC condamne les cinq récentes attaques des déplacésMercredi 8 Avril 2015 - 17:15 Pour ce bureau de l’ONU, de graves violations des droits humains et du droit humanitaire ont été commises durant ces assauts des bandes armées.
Pour Joseph Inganji, les sites de personnes déplacées sont des lieux protégés par le Droit international humanitaire (DIH) et ne peuvent, par conséquent, être la cible d’acte belliqueux. « En faisant partie de la population civile, les personnes déplacées doivent bénéficier de la protection accordée par le DIH auquel l’État congolais est soumis », a-t-il précisé en exhortant, par ailleurs, les autorités congolaises à se conformer à ce droit applicable afin d’assurer la protection des civils, y compris celle des personnes déplacées, en assurant que les coupables répondent de leurs actes. Le bureau d'Ocha-RDC a, en effet, noté que depuis le début de l’année, le territoire d’Irumu vit un climat délétère inquiétant, tant pour les civils que pour les organisations humanitaires qui apportent aide et assistance à des milliers de civils. Le mois de mars, a rappelé cette agence, a connu cinq attaques contre de sites abritant des personnes déplacées en Province Orientale. Le 31 mars, des présumés miliciens ont attaqué le site spontané de Geti État à 60 km au sud de Bunia. Dans la nuit du 27 au 28 mars, c’est le site de Mulangi, 3 km à l’ouest de Geti, qui a été la cible des miliciens. Ils y ont torturé cinq personnes, blessé trois autres et emporté leurs effets. Cependant, le 18 mars, des hommes armés ont fait deux incursions dans les sites de Geti État et Geti Mission, où ils ont, entre autres, selon Ocha-RDC, dépouillé de nombreuses personnes. Dans la nuit du 8 au 9 mars, c’est le site de Lagabo, 30 km au sud de Bunia, qui a été ciblé. Deux femmes y ont été violées. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo : Un camp de déplacés dans l'est de la RDC |