Processus électoral : la Céni dénonce la circulation des documents fallacieux sur le net

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a dénoncé la circulation, sur les réseaux sociaux, des documents fallacieux visant à discréditer le processus électoral en cours. Elle a démenti l’existence d’une quelconque liste qui serait l'objet d’un compromis, ou plutôt d’une compromission, entre une cellule en son sein et une formation politique. « Cette manipulation grossière de l’opinion relève, à coup sûr, de stratèges engagés contre les élections dans notre pays », a noté la Céni, dans un communiqué du 27 mars. La Centrale électorale a profité également de cette occasion pour rassurer sur l’irréversibilité du processus vers les élections prévues pour le 23 décembre. « Autant s’y préparer que s’amuser à en obstruer la voie », a conseillé la Céni, en notant que les élections seront bel et bien organisées dans le respect des règles et procédures en la matière et que celles-ci ne pourront souffrir d’aucune déviation éthique.

Assurant, par ailleurs, d'accomplir sa mission sans désemparer, la Céni se réserve le droit de poursuivre en justice les auteurs de ces actes, appelant ceux qui œuvrent honnêtement pour la consolidation de la démocratie dans le pays à leur barrer la route. Ce document qui circule sur les réseaux sociaux, rappelle-t-on, fait état d’une préparation à la tricherie électorale, avec l’insertion par scannage de la liste d’une centaine de personnalités dans le serveur. L'on y trouve 170 noms de personnalités, en majorité de la mouvance présidentielle, mais aussi de l’opposition et de la société civile. Ces noms seraient scannés dans le serveur de la Céni pour permettre l’élection des personnes ainsi identifiées.