Pointe-Noire : renforcement des capacités des personnels de santé

Dimanche 27 Décembre 2015 - 15:17

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Mise en place grâce à la coopération entre l’Agence française de développement et le gouvernement congolais, la formation en soins obstétricaux et néonataux d’urgence a commencé le 23 novembre et a pris fin le 23 décembre à l’hôpital général Adolphe-Sicé.

Onze sages-femmes dont sept pour l’hôpital général Adolphe-Sicé, deux pour l’hôpital de base de Tié-Tié,  deux pour les CSI de Tchimbamba et de Mbita ainsi que dix-huit infirmiers dont un de l’hôpital général de Loandjili, un du Service d’hygiène scolaire, un du Centre de traitement ambulatoire, quatre de l’hôpital de base de Tié-Tié et onze de l’hôpital général Adolphe-Sicé ont bénéficié de cette formation qui a porté sur deux thèmes, à savoir « La méthodologie de la rédaction d’un référentiel de bonne pratique en soins infirmiers » pour les paramédicaux et « Les soins obstétricaux et néonataux d’urgence » pour les sages-femmes. L’objectif est d'outillé 1450 paramédicaux dont 300 sages-femmes, 900 infirmiers et 250 techniciens de laboratoire en une période de six mois. 

En réalité, cette formation intervient après une enquête menée dans les structures sanitaires en 2012 sur les capacités opérationnelles des paramédicaux. Au cours de celle-ci, le diagnostic a révélé que l’infirmier, la sage-femme et le technicien de laboratoire étaient victimes d’un alphabétisme de recul, qui est la conséquence d’une routine déphasant ainsi cette catégorie de personnel de la réalité scientifique actuelle.

D’où la nécessité de renforcer les capacités professionnelles de ce personnel  à travers une formation continue qui tienne compte de l’approche par compétence afin de se mettre en conformité avec la nouvelle donne. Et grâce à la coopération entre l’agence française de développement et le gouvernement congolais, en l’occurrence le ministère de la Santé et de la Population, il a été mis en place un projet de développement professionnel continu intitulé Paramed (Projet d’appui à la formation des personnels paramédicaux).

Il s’agit là d’un projet bénéfique et salutaire non seulement pour le personnel de santé mais également pour les populations qui attendent toujours plus d’efficacité pour des résultats encore meilleurs de leur part.

Dans son mot de clôture, Sidonie Plaza, directrice générale de l’hôpital général Adolphe-Sicé, a rappelé qu’en dehors du déficit en personnel que connaissent les hôpitaux en République du Congo, il y avait également des faiblesses dans les prestations des paramédicaux. Parmi les nombreuses causes, en très bonne place, elle a cité l’insuffisance de formations continues qui constituent le meilleur levier pour le renforcement des capacités des personnels par l’acquisition ou l’amélioration des compétences.

En effet, cette formation a permis aujourd’hui d’analyser et d’évaluer les pratiques professionnelles des sages-femmes et des personnels paramédicaux. Elle débouche sur l’acquisition ou l’approfondissement de nouvelles connaissances. Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de celle-ci, notamment l’accueil du patient, la surveillance de la prise de médicament par voie orale, l’éthique, la déontologie, la communication, la consultation prénatale recentrée, la prise en charge de l’éclampsie avec le sulfate de magnésium, les hémorragies au cours de la grossesse, le partogramme. Rappelons que cette formation s’est déroulée sous l’œil vigilant de Jean Ibinda, superviseur Paramed zone sud-ouest et Elisabeth Essobela, expert technique national du Paramed.

 

 

 

 

 

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Photo de famille Crédit photo Adiac

Notification: 

Non