Pointe-Noire doté d’un conseil départemental de la jeunesse

Convoqués par le bureau du Conseil national de la jeunesse (CNJ), les travaux ont été ouverts par Philippe Sama, secrétaire général de la préfecture de Pointe-Noire, représentant le préfet. Ils ont été dirigés par un présidium composé de Vincent Ferdinand Manu Poaty, directeur général de la Jeunesse, représentant le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, de Almighty Kevin Nguimbi, délégué du CNJ (président dudit présidium), des directeurs départementaux de la Jeunesse et de l’Éducation civique de Pointe-Noire et du Kouilou.  

À l’issue des travaux, un conseil de soixante-cinq membres, délégués des jeunes des six arrondissements de la ville et de la sous-préfecture de Tchiamba Nzassi, a été démocratiquement mis en place ainsi qu’un bureau exécutif de cinq membres, présidé par Lekwis Brant Malalou, pour un mandat de trois ans. Les membres sont : Melon Mouanda (secrétaire général), Francisca Natacha Moussoundji (trésorière), Thierry Ngana (secrétaire à la communication et aux TIC, chargé de la vie associative et des questions du genre), Tchiama Boumba (secrétaire aux études, projets et programme chargé de la logistique). Une commission de quatre membres a également été mise en place. Elle est composée de Kannel Nguié (président), Christ Massamba (vice-président),  Dhy-Jidhet Makana (secrétaire), Arlette Binkoyi (membre).

Au terme des travaux, les jeunes ont formulé, dans un communiqué final, des recommandations au gouvernement et au ministère de l’Éducation civique. Ils proposent la création et la protection des équipements socio-éducatifs de la jeunesse ; l’organisation de concertations sur l’entreprenariat juvénile ; la création d’une banque pour l’insertion, la réinsertion et le renforcement des capacités productives des jeunes ; le soutien à la promotion du mouvement associatif au Congo. Par ailleurs, les jeunes se sont dits satisfaits des conclusions des travaux, conséquence d’un débat démocratique, qui vont permettre de dessiner une nouvelle perspective pour la jeunesse de Pointe-Noire.

« Nous assurons les autorités de Pointe-Noire de notre engagement à accompagner les pouvoirs publics dans la réalisation effective et sans condition des conclusions de nos travaux », ont-ils déclaré, avant de faire la promesse de soutenir la réalisation effective et efficace des objectifs du programme de société du président de la République.

Après avoir loué « le pragmatisme du ministre de la jeunesse et de l’éducation civique dans la recherche des solutions aux problèmes des jeunes », Jean Tchivika, directeur départemental de la Jeunesse de Pointe-Noire, s’est félicité de la mise en place du conseil et du choix de ceux qui l’animeront. Il a assuré les jeunes de l’appui de sa structure, invitant les membres du bureau à se mettre au travail pour conduire à bon port le navire de la jeunesse du Kouilou. « Un seul doigt ne peut pas laver le visage. Joignez vos efforts à ceux qui viennent d’être élus pour garantir l’autonomie des jeunes en vue d’un développement durable », a souligné Vincent Fernand Manu Poaty.

Le CNJ est une plateforme de mouvements et associations, qui servira d’interface entre la jeunesse et les autorités. Ses membres sont des jeunes âgés au plus de 35 ans. Avant le début des travaux, les participants ont été instruits de son rôle d’organe consultatif pour le gouvernement de la République, ayant pour objectif de fédérer toutes les intelligences présentes dans les structures socio-éducatives de la jeunesse (association, ONG, coopératives, mutuelles…). Ils ont aussi été édifiés sur la Chartre nationale de la jeunesse. Dans son mot d’ouverture, Philippe Sama a rendu hommage au président pour tous les efforts consentis en vue de tenir les conseils départementaux de la jeunesse et pour le grand intérêt qu’il a toujours accordé aux préoccupations des jeunes.