Partenariat : six millions de dollars pour le développement de l’INPPJeudi 3 Octobre 2013 - 18:57 L'enveloppe est la résultante d’un accord signé entre la structure congolaise et l’Agence française de développement (AFD). L’Institut national de préparation professionnelle (INPP) et l’Agence française de développement (AFD) ont conclu, le 2 octobre, un accord de partenariat évalué à six millions de dollars américains. Ces fonds serviront notamment à la construction de deux centres modernes de formation professionnelle à Matadi, dans le Bas Congo, à Bukavu et au Sud-Kivu. Les travaux desdits centres seront certainement, selon le directeur de l’AFD, Jean Christophe Maurin, achevés fin 2014. Cette aide, a noté ce responsable, se situe dans le nombre d’apports de l’AFD en faveur de l’INPP. « L’AFD apporte aussi un appui immatériel en production intellectuelle, avec à la fois de l’assistance technique et financière. Elle soutient la direction de l’INPP dans l’amélioration de la qualité de formation, et l’informatisation de tous ses réseaux à travers le pays », a-t-il expliqué. L’opinion salue l’affluence toujours grandissante de partenaires aux portes de l’INPP. Cela serait motivé, selon des sources concordantes, par le sérieux mis dans la gestion de cette institution depuis quelques temps. La nouvelle façon de travailler imprimée à l’INPP par son administrateur directeur général, Maurice Tshikuya, a permis de gagner la confiance de certains partenaires, comme l’Agence japonaise de développement (JICA), qui accompagne cette institution depuis plusieurs années déjà et dont l’apport est significatif dans le développement de cet institut et l’accomplissement de sa mission. Dans le cadre de ce développement, l’INPP s’attelle notamment à opérationnaliser ses directions provinciales. Ces dernières devront aider la direction générale dans la formation des jeunes et dans leur accompagnement dans la vie professionnelle. Au centre du développement des ressources humaines en RDC Le législateur a notamment donné à l’INPP comme mission de participer au développement du pays, par la formation professionnelle. Cet institut permet, en effet, à ceux qui n’ont pas suivi le cursus scolaire normal, l’enseignement formel, d’être utilisés à la société, en acquérant une formation professionnelle. Il participe également au renforcement des capacités du personnel dans les différents domaines où il est actif. L’INPP, on en parle, a démontré sa capacité d’aider le gouvernement dans le cadre de la réalisation des Cinq chantiers de la République et la Révolution de la modernité dont l’emploi constitue un des objectifs majeurs. L’institut a procédé par une stratégie qui met en œuvre des interventions ciblées à travers une volonté d’implantation effective dans toutes les provinces du pays en tenant compte de leurs spécificités, et en favorisant, par l’entrepreneuriat et la rénovation du tissu socio-économique, la création d’un marché local pour la consommation et le soutien à la production des industries nationales actuellement déficitaires. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: L'ADG de l'INPP, Maurice Tshikuya
Photo 2: Des apprentis maçons en formation à l'INPP |