Paludisme : la Fondation Ecair entame une vigoureuse lutte contre le fléauLundi 25 Avril 2016 - 19:45 L’organisation caritative, sous la houlette de son directeur Eliphal Balloula, a organisé, le 25 avril à Brazzaville, une journée d’information des élèves de l’école Leyhet Gaboka sur le paludisme. L’initiative de la Fondation Ecair soutenue par de nombreux partenaires intègre leur volonté de commémorer la journée internationale de lutte contre le paludisme, fléau qui tue en Afrique, un enfant toutes les trente secondes. Dans cette école qui regorge environ 1225 élèves au collège d’enseignement général, 1050 écoliers pour le primaire vague A et 914 pour la vague B, les responsables de ladite fondation ont procédé au système de questions-réponses pour sensibiliser les apprenants au paludisme. Au moyen de brèfs exposés, ils ont rappelé à ces élèves ainsi qu'à ces écoliers les notions élémentaires du paludisme notamment : l’agent causal, les symptômes, l’importance d’administration du traitement et de prise en charge nationale, les antipaludiques, la notion de la gratuité du traitement antipaludique et les moyens de lutte contre l’anophèle. Et, au chargé de relations publiques de la Fondation Ecair, Melina Dengue-Atticky, d’ajouter précisément : « Pour soigner le paludisme, il faut éviter l’automédication. Tout le diagnostic doit se faire à l’hôpital et le traitement doit être prescrit par un médecin. En plus respecter scrupuleusement ce qu’il vous dit pour être sauvé de ce fléau ». Au Congo, le paludisme est l’une des premières causes de mortalité infantile. Il constitue la première raison de consultation sanitaire soit 41 % chez les enfants de moins de 5 ans. En bref, la lutte contre le paludisme est un problème de santé publique. En effet, ce fléau réduit le taux de la productivité et a un impact négatif sur le développement économique, social et culturel des communes du Congo. C’est ainsi, au-delà de la séance d’information, la Fondation Ecair s’est illustrée également dans la prévention du paludisme par la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée d’action. Les résultats de cette action sont immédiats : réduction des taux de mortalité et de morbidité dus au paludisme chez les élèves et écoliers. Une lutte contre le paludisme qui débute vigoureuse. « Les programmes scolaires ont une importance liée à l’enseignement du paludisme. Nous remercions la Fondation Ecair pour enfoncer la lutte parce que le paludisme tue », a reconnu Isabelle Sylvie Ngambou, inspectrice chef de la circonscription scolaire de Ouenzé I. Le directeur de la Fondation Ecair, Eliphal Balloula, a rappelé que l’organisme dont il a la charge de diriger est élargi en partenariat avec un groupe de chercheurs et d'informaticiens notamment des développeurs informatiques. « En organisant de telles initiatives, nous voulons que les enfants soient des acteurs. Nous avons aussi un programme triennal dénommé jeunesse congolaise de lutte contre le palu et il y a aussi le programme Fogwama qui nous aide à renforcer la recherche médicale contre le paludisme. Nous déployons des outils informatiques dans les centres de santé intégrés pour avoir des données fiables ». Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Un geste symbolique de remise d'une moustiquaire imprégnée à une écolière (adiac) Notification:Non |