Obsèques : hommage au soldat congolais mort en CentrafriqueJeudi 22 Août 2013 - 16:21 Le commandement de la force publique a rendu hommage, ce jeudi 22 août, au brigadier Mouangondolo Guyno Taraise, disparu le 14 août dans un accident de voie publique à Bangui La cérémonie de recueillement s’est déroulée à la caserne des sapeurs pompiers en présence du chef d’état-major général des forces armées congolaises, le général de division Guy Blanchard Okoï, du directeur général de la police, Jean-François Ndenguet, ainsi que des membres du haut commandement militaire suivi du commandement de la police. Né à Épena dans le département de la Likouala, le jeune Mouangondolo Guyno Taraise a fait l’objet, dans l’enceinte de la caserne des sapeurs pompiers d’une cérémonie solennelle ouverte au public afin de permettre à chacun de rendre un dernier hommage au jeune sous-officier mort au nom de la République. Dans son oraison funèbre, le colonel Maurice Kenguet, chef du personnel à la direction générale de la police, a exprimé au nom du commandement de la force publique et singulièrement au nom du directeur général de la police, toute leur tristesse, leur compassion et leur solidarité en cet instant de profonde émotion. « L’épreuve de la mort nous est commune. Nous avons tous conscience de la mort qui menace et survient à tout moment et, dans beaucoup de cas, au moment où on s’y attend le moins ; ce qui nous oblige à fixer la direction de notre vie, que nous dédions pour le bien de nos semblables », soulignant qu’être policier, militaire ou gendarme, c’est appartenir à la nation, agir pour elle et, parfois, mourir pour elle. Guyno n’en est-il pas le témoignage ? Et de terminer par cette phrase : « Tous tes frères d’armes, tes amis sous-officiers, ta hiérarchie, s’inclinent respectueusement, avec beaucoup d’émotion devant ta mémoire. Repose en paix, que la terre te soit légère ! » L’inhumation s’est faite ensuite au cimetière du centre-ville, selon la tradition, en présence des proches, des frères d’armes et des amis. Guillaume Ondzé |