Nord-Kivu : des tirs d’obus dans des zones habitéesSamedi 24 Août 2013 - 16:36 Ces actes sont considérés comme une violation du droit international humanitaire. Le Bureau de l’ONU pour la coordination de l’aide humanitaire (Ocha) a souligné la nécessité de mener un plaidoyer envers les parties au conflit dans l’Est de la RDC afin de mettre la population à l’abri. Selon cette agence, des tirs d’obus dans les zones habitées constituent une violation du droit international humanitaire. Dans un document sur la situation à Goma et ses environs publié le 23 août, l’agence onusienne a noté des combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, depuis le 21 août. Selon les premières estimations faites, ces affrontements n’ont pas entrainé d’importants déplacements de population car la zone s’était déjà vidée de la majorité de sa population lors des affrontements de mai et juillet vers la ville de Goma et des sites environnants. Relevant les conséquences humanitaires, Ocha a admis qu’il n’y a pas, jusqu’à la diffusion du document précité, d’importants mouvements de population signalés ni à l’intérieur de la province, ni à au-delà de la frontière avec le Ruanda. Ce bureau a également signalé que la plupart des personnes avaient déjà quitté la zone des combats lors des affrontements précédents aux mois de mai et juillet derniers et elles se retrouvent encore dans le site de déplacement. S’agissant des besoins et réponses humanitaires d’urgence, Ocha a noté qu’une vingtaine de personnes blessées sont actuellement internées dans les structures médicales à Goma, alors que le gouvernement provincial se serait engagé à prendre en charge les soins médicaux et les rations alimentaires des personnes blessées ainsi que les frais des obsèques des personnes décédées. Ocha a aussi déploré la destruction, à une dizaine de jours de la rentrée scolaire, de trois salles de classes d’une école du quartier Virunga à Goma. Lucien Dianzenza |