Nations unies : le Congo affirme son rôle de médiation en AfriqueJeudi 21 Septembre 2017 - 10:15 Dans sa déclaration délivrée, le 20 septembre, devant la tribune de la 72e Assemblée générale des Nations unies à New York, aux États-Unis, le président Denis Sassou N'Guesso a annoncé la tenue à Brazzaville, le mois prochain, de la 7e conférence internationale sur la région des grands lacs et la réunion de haut niveau de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région.
Deux rendez-vous qui, a indiqué le chef de l'Etat congolais, offriront " l'opportunité d'envisager les voies et moyens de règlements des différentes crises en cours dans cette partie du continent". Denis Sassou N'Guesso a fait allusion dans cette optique à la RDC mais aussi à la Centrafrique, au Burundi, et au Soudan du Sud, pays confrontés à des violences armées qui mettent à mal la sécurité et la stabilité à l'échelle régionale. Président du comité de haut niveau de l'Union africaine sur la crise libyenne, le président de la République a appelé la Communauté internationale à accompagner le processus de réconciliation en cours qui a franchi un pas de plus à travers la tenue dans la capitale congolaise, le 9 septembre, d'un sommet ayant réuni la plupart des acteurs de la crise libyenne. Le chef de l'Etat a par ailleurs insisté sur le respect par tous les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat conclu lors de la COP21, en 2015 dans la capitale française. Il prenait ainsi la défense d'un texte que les États-Unis, classés parmi les plus grands pollueurs de la planète, n'ont eu de cesse de dénoncer depuis l'arrivée au pouvoir du président Donald Trump. Ce plaidoyer pour l'accord de Paris, Denis Sassou N'Guesso l'a aussi réitéré en faveur du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, initiative portée par le Congo en vue de préserver les écosystèmes de cette vaste région africaine qui constitue le deuxième poumon vert de la planète. "Transformer le monde en havre de paix et de prospérité est possible. Nous en avons les preuves au fil des jours qui passent. Il nous revient de le réaliser " , a conclu le président de la République qui saluait au passage la mise en place des nouvelles institutions publiques au Congo au terme d'un processus électoral commencé en 2015.
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