![]() Mise en oeuvre de l'Itie en RDC : la nécessité de la contribution des parlementairesMardi 6 Août 2013 - 20:30 L'engagement des élus du peuple pourrait conduire à la validation du pays avant le 17 avril de l’année prochaine.
Jean-Claude Katende, qui a fait référence à la Constitution, a souligné que les parlementaires ont plusieurs outils pertinents dont ils peuvent se servir pour influencer positivement et sérieusement la mise en œuvre de l’Itie. Il s’agit, selon lui, de l’initiative des lois, des articles 130 et 138 de la Constitution, des moyens d’information et de contrôle sur le gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et services publics, etc. La responsabilité des parlementaires De l’avis de ce membre du comité exécutif de l’Itie/RDC, si la mise en œuvre de ce processus connaît quelques obstacles liés au manque de loi sur l’accès à l’information publique, de la loi sur la transparence et de la loi qui oblige toutes les industries extractives à faire auditer annuellement leurs comptes par un auditeur externe, la responsabilité incombe principalement aux parlementaires et au gouvernement. « Cette responsabilité découle du fait que l’article 130 de la Constitution leur reconnait l’initiative des lois », a-t-il expliqué. Jean-Claude Katende a regretté que dans certaines situations, qui ont marqué la mise en œuvre de l’Itie en RDC (suspension de la RDC de l’Itie, la traçabilité partielle de quatre-vingt-huit millions de dollars américains perçus par la Direction générale des ressources administratives, domaniales et de participation en 2010, les écarts constatés dans le rapport Itie-RDC 201, les parlementaires n’aient pas usé efficacement des moyens d’information et de contrôle mis à leur disposition pour demander des comptes au gouvernement et aux responsables de l’Itie.« Le passage de certains ministres devant la représentation nationale, en mai 2013, en rapport avec les questions indiquées ci-dessus, n’a pas entraîné des débats pertinents et objectifs », a-t-il noté. Pour cet activiste des droits de l’homme, les députés nationaux qui avaient soulevé ces questions ont montré qu’ils avaient une faible maîtrise de l’Itie et de ses implications. « Ils n’ont même pas recouru aux experts du domaine pour les renseigner sur les vrais problèmes qui se posent dans la mise en œuvre de l’Itie. Tout ce que nous pouvons dire est que les débats qui avaient eu lieu à l’Assemblée nationale au sujet de l’Itie ont été plus passionnels qu’objectifs », a-t-il souligné.
De l’avis de Jean-Claude Katende, cette implication des parlementaires doit obligatoirement passée par leur formation sur ce nouveau domaine, le vote des nouvelles lois sur la matière, la disponibilisation des fonds conséquents pour l’Itie ainsi que le contrôle du gouvernement et des régies financières. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Jean-Claude Katende/Photo LDB
Photo 2: les députés nationaux/Photo radio Okapi |