Marine marchande : l’Acodm s’affirme comme une force de propositions et d’analyses dans le domaine maritimeMercredi 5 Juillet 2017 - 19:19 En marge de la réunion panafricaine tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire le mois dernier sur la « Gouvernance des Ressources et des activités maritimes pour le développement durable en Afrique », le colonel Éric Dibas-Franck, président de l’Association congolaise de droit maritime (Acodm) a eu des entretiens avec les responsables des organisations et institutions maritimes du continent. À Abidjan en Côte d'Ivoire, Éric Dibas-Franck, président de l’Acodm, s’est tour à tour entretenu avec Alain-Michel Luvambano, juriste, maritimiste, secrétaire général de l’Omaoc (Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du centre) et les responsables des organes spécialisés de cette institution, à savoir l’Ucca (Union des conseils des chargeurs africains), l’Association des armements africains (AAA), l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM), etc. Au cours de ces entretiens, les éminences maritimistes ainsi que d’autres experts en la matière ont été invités à participer au colloque international qui aura lieu les 20 et 21 juillet à Pointe-Noire à l’occasion de la célébration du 5e anniversaire du Code communautaire de la marine marchande révisée le 22 juillet 2012. Avec le secrétaire général de l’Omaoc, le président de l’Acodm a partagé l’expérience du Congo, notamment sa propre expérience, en qualité d’ancien président des experts du Congo s’agissant de la révision dudit Code communautaire. À l’image de la Cémac, l’Omaoc a mis en chantier depuis 2013 un code maritime de l’Afrique de l’Ouest et du centre. La pertinence et la justesse des analyses du président de l'Acodm ont réjoui son sécretaire général qui a rassuré son interlocuteur qu’il allait relancer les États africains pour leur faire partager ce projet de code révisé. « Alain-Michel Luvambano nous a fait partager l’idée qui lui est chère notamment à saisir la mutation de l’Omaoc en organisation maritime africaine. Mais cela suppose non seulement l’adhésion de ces États membres mais également que cette initiative soit soutenue par l’Union africaine », a dit Éric Dibas-Franck. La célébration des 30 ans d’existence de l’ARSTM ont été aussi au cœur des échanges avec le responsable de cette institution régionale de formation maritime, portuaire et industrielle. «Avec Karim Coulibaly, le directeur général de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer, nous lui avons apporté au nom de l’Acodm notre modeste soutien dans la perspective de la célébration de l’an 30 de cette académie, le 31 juillet, à Abidjan à laquelle nous avons été invités à y prendre part », a ajouté Éric Dibas-Franck. Des échanges fructueux autour des questions maritimes et de leurs nombreux enjeux ont également eu lieu avec Honorat Hoba, coordonnateur régional de l’OMI (Organisation maritime internationale), Michael Luguje, sécretaire général de l’association de gestion des ports d’Afrique de l’Ouest et du centre (AGPAOC), Louis Savadogo, maître de conférences à l’Université Cergy-Pontoise-, juriste au greffe international du droit de la mer... Créée le 21 mai 2015 à Pointe-Noire, l’Acodm qui reunit les spécialistes du droit des activités maritimes dans toutes ses composantes (droit public et privé, droit interne et international ainsi que l’économie des transports), des professeurs de droit et des avocats spécialisés, les juristes de toutes les grandes familles maritimes (armateurs, assureurs, courtiers, sociétés de classification, mais aussi les membres de l’administration, les experts maritimes…) est en train d’asseoir son autorité dans le domaine du droit et de l’économie maritime, tant au Congo, dans la zone Cémac et au niveau international. Après deux ans d’existence, elle ne cesse de renforcer les solidarités avec les autres associations de droit maritime et affirme sa visibilité à travers le monde.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :ÉrIc Dibas-Franck et Alain-Michel Luvambano
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