Mairie de la ville océane : les adieux de Roland Bouiti Viaudo

C’est un sentiment du devoir accompli qui anime Roland Bouiti Viaudo en quittant la mairie de Pointe-Noire pour servir la République à d’autres fonctions. Il a été élu récemment par ses pairs députés comme deuxième vice-président du bureau de l’Assemblée nationale. « Au moment où nous quittons cette ville, nous sommes heureux de constater que beaucoup de choses ont été faites et qu’il y a eu des avancées entre 2003 et 2017 avec quelques repères significatifs. Quand nous prenions la ville de Pointe-Noire en 2003, le budget de la commune était de 3,2 milliards de F CFA avec un budget d’investissement de 800 millions de F CFA. Nous nous sommes ensuite attelés à mobiliser les ressources. Et au bout de la fin de 2003, nous sommes passés pratiquement à 4,5 milliards F CFA de budget avec près de 2 milliards de budget d’investissement. Ce qui nous a permis d’engager très tôt un certain nombre de travaux. Au moment où nous quittons la ville, le budget de la commune est de 25 milliards de F CFA», a-t-i déclaré.

En effet, le maire sortant  se réjouit qu’une  bonne partie des chantiers et travaux soient réalisés par les services techniques municipaux de la mairie. « À la municipalité, on a un matériel de travaux publics et de génie civil important. Ce matériel nous a donc permis de mettre l’accent sur le désenclavement des quartiers. Aujourd’hui, on peut circuler de Mbota à Mpaka sans problème, sans oublier la rampe de Mongo Kamba qui, à l'époque, était un véritable casse-tête. Nous n’oublions pas le budget que nous avons affecté dans  l’accompagnement de certains jeunes à travers les micro-projets », a-t-il dit.

Ainsi, au nombre des projets non encore exécutés que le maire sortant aurait bien voulu qu’ils voient le jour, il y a entre autres la voie Mbota-Mpaka-Ngoyo-Côte matève, la route de la Corniche ou route du bord de mer qui va de la Côte sauvage  en passant par Ngoyo et Djeno et sa deuxième partie qui va de Nanga jusqu’à Vindoulou, la création du centre agropastoral pour la formation des jeunes en maraîchage, élevage, les marchés de  Mongo Kamba et Ngoyo, l’aménagement du Cercle africain.