Lutte contre l’impunité : lancement d’un programme conjoint pour les victimes de violences basées sur le genreMercredi 2 Octobre 2013 - 18:33 Le Pnud veut ainsi consolider son engagement contre toutes les formes de violences basées sur le genre, en particulier les violences sexuelles. Le gouvernement congolais d’une part et les agences du système des Nations unies de l’autre ont récemment lancé le « Programme conjoint de lutte contre l’impunité, d’appui aux victimes de violences basées sur le Genre et d’autonomisation des femmes à l’est de la République démocratique du Congo». Ce vaste programme conjoint a comme principal objectif de contribuer à réduire durablement la prévalence des violences sexuelles en RDC. D’un montant de 18 millions de dollars américains, il est financé par le Canada dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, en Ituri et au Bas-Uélé, en Équateur, au Bandundu et à Kinshasa pour une durée de cinq ans. Les objectifs spécifiques de ce programme qui s’inscrit en harmonie avec la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelle ont trait à la lutte contre l’impunité, à la prévention et la sensibilisation basées sur une stratégie de communication pour les changements de comportement, la prise en charge psycho-médicale et la réinsertion socioéconomique des victimes et survivantes des violences basées sur le genre. Le Pnud veut ainsi consolider son engagement indéfectible contre toutes les formes de violences basées sur le genre, les violences sexuelles en particulier. Pour le compte du gouvernement congolais, le ministère du Genre, de la famille et de l’enfant ainsi que le ministère de la Justice et des droits humains assureront la tutelle du programme conjoint. Le ministère du Genre assurera la coordination gouvernementale aux niveaux national et provincial. Quant au Pnud et au Fnuap, ils seront responsables de la programmation et de la gestion des fonds. L’Unesco, le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits humains et la FAO agiront comme partenaires opérationnels dans l’exécution des activités. Sur le terrain, ministères et divisions provinciales, ONG nationales et internationales, universités congolaises et établissements scolaires seront les partenaires de mise en œuvre. Jeannot Kayuba |