Lutte contre le VIH/sida : les éléments du 1er bataillon de la GR sensibilisés sur les dangers de la pandémie

Cette campagne organisée dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida célébrée le 1^er décembre de chaque année, a concerné 300 éléments de la GR (officiers, sous-officiers et militaires de rang). Elle visait, entre autres, la réduction des risques de transmission de cette pandémie chez les militaires, tout en les aidant à changer de comportement et de mentalité. Ainsi, pendant près de deux heures, les participants et les animateurs ont échangé sur les modes de transmission et de prévention contre la maladie du millénaire.  

Selon le directeur de l’instruction de la GR, le lieutenant-colonel Nguélengo-Itoua, ce séminaire a un intérêt indéniable parce qu’il est destiné aux militaires, des gens qui sont souvent jeunes. Il vise aussi à convaincre les soldats à se protéger contre cette maladie universelle, surtout dans un pays comme le Congo situé au sud du Sahara, où le taux de contamination est très élevé. « Vous êtes sans ignorer qu’une troupe qui est contaminée par cette pandémie n’est plus opérationnelle. Pour une grande pandémie comme le sida, cette campagne de sensibilisation est nécessaire puisque c’est un lieu de conscientisation. Votre communication tend à leur faire changer de comportement sur tous les plans. Le danger est réel, et je vous remercie d’avoir ciblé notre structure pour essayer de faire passer le message à nos soldats », s'est-il réjoui.

Grand bénéficiaire de cette sensibilisation, le commandant du 1^er bataillon de la GR, le colonel Étienne Mossa, a eu des mots justes pour encourager l’initiative du CNLS : « Après votre premier passage, il y a deux ans, notre désir le plus ardent avait été de vous revoir par rapport à la première instruction qui, du reste, nous avait délecté avec grande satisfaction, épargnant ainsi de la mort et autres risques l'ensemble de mon personnel. Nous vous attendions comme les disciples attendent le retour de Jésus-Christ. »